HSBC n'a pas l'intention de proposer les monnaies numériques comme investissement à ses clients

HSBC, plus grande banque d'Europe, n'a pas l'intention de proposer des services de cryptographie, a affirmé le Directeur Général de l'institution financière britannique, Noël Quinn. Il a identifié la volatilité de la monnaie numérique comme étant l'une des principales raisons de la décision de la banque, bien que de grands noms de la finance internationale, tels que Goldman Sachs, Morgan Stanley et UBS, aient récemment ajouté des services de cryptographie en raison de la demande de leurs clients. 

" Compte tenu de la volatilité, nous ne sommes pas intéressés par Bitcoin en tant que classe d'actifs, si nos clients veulent y accéder, bien sûr, ils le peuvent, mais nous ne le promouvons pas en tant que classe d'actifs au sein de notre activité de gestion de patrimoine ", a indiqué Noël Quinn à l'agence de presse britannique, Reuters.

L'annonce du DG de la première banque d'Europe fait suite à une récente décision de la Chine de renforcer son interdiction aux institutions financières de fournir des services liés à la cryptomonnaie aux entreprises. La HSBC considère l'empire du Milieu comme étant un marché clé dont les investissements des entreprises sont nourris par le lancement de plans gouvernementaux. De plus, les performances de la banque sur le vieux continent sont en berne. Le groupe a perdu 4,2 milliards d'euros en Europe en 2020 alors qu'il a drainé 12,8 milliards d'euros en Asie.

La volatilité du Bitcoin représente également un frein pour le commerce de cryptomonnaie pour la banque. En effet, la monnaie numérique numéro un, le Bitcoin, a perdu 50% de sa valeur par rapport à un sommet de 64.895 dollars atteint au mois d'avril. En outre, d'autres crypto-monnaies se sont effondrées de la même manière, bien que les échanges se soient quelque peu stabilisés le 24 mai en milieu de matinée.

La décision de HSBC se distingue de ses rivaux comme Goldman Sachs, qui a relancé son bureau de négociation de cryptomonnaie en mars, et UBS, qui explore des moyens d'offrir les monnaies numériques en tant que produit d'investissement. Noël Quinn a, néanmoins, exprimé son soutien aux monnaies digitales des banques centrales, en affirmant qu'elles pourraient simplifier les paiements transfrontaliers.

Mariem Ben Yahia

Publié le 25/05/21 15:35