Les cours du pétrole font marche arrière depuis leur sommet pluriannuel fin octobre. La libération des réserves stratégiques des principaux consommateurs d'or noir, associée à l'émergence du variant Omicron, ont accentué la volatilité des prix du pétrole. Le marché pétrolifère s'est repris aujourd'hui lundi après avoir dévissé vendredi en raison des préoccupations sanitaires.
Les contrats à terme sur le Brent de la Mer du Nord ont bondi de 4,3% à 75,83 dollars, après avoir reculé de 10,2%, vendredi. La référence américaine, le West Intermédiate Texas (WTI), s'est renforcée de 5,1% à 71,64 dollars le baril alors quelle a observé une dégringolade de 13% vendredi.
L'or noir a repris des couleurs des suites des spéculations selon lesquelles l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) pourrait suspendre l'augmentation de la production de pétrole en raison de la propagation du variant Omicron. Le cartel, qui devait ajouter 400.000 barils par jour, est enclin à abandonner l'allégement des coupes.
L'une des principales sociétés de Trading pétrolier au monde, Vitol Group, a indiqué que l'OPEP et ses alliés adopterait une position prudente, alors que le géant bancaire suisse UBS Group prévoit une réduction, voire même une suspension, de la production.
Les prix du pétrole affichaient une chute libre en fin de semaine, plongeant de 10% en 24 heures. Les fortes tendances baissières ont été emportées par le risque que fait peser le variant sur la demande d'or noir. Même si l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a déclaré que les symptômes liés à la nouvelle souche étaient bénins, les gouvernements et les fabricants de médicaments sont en alerte.
Mariem Ben Yahia
Publié le 29/11/21 10:05