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Pays africains les plus attractifs pour les investisseurs chinois : La Tunisie absente du Top 10

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Selon une étude réalisée par l'entreprise britannique "The Economist Intelligence Unit (EIU)", le Maroc se hisse à la troisième place dans le classement des pays africains les plus attractifs pour les investisseurs chinois au cours de la prochaine décennie.

Au niveau mondial, le Royaume du Maroc a fait un bond impressionnant en se classant 33e parmi 80 pays, gagnant ainsi 27 places par rapport au classement de 2013, où il occupait la 60e place. L'attrait croissant du Maroc s'explique par ses performances remarquables dans divers indicateurs, notamment dans l'expansion du marché et le développement de la chaîne d'approvisionnement.

En effet, le royaume est désormais la neuvième destination la plus attrayante pour les investissements chinois dans le développement de la chaîne d'approvisionnement. Il figure également parmi les 21 destinations identifiées comme "offrant plus d'opportunités et moins de risques" pour les investissements chinois.

L'Afrique du Sud se hisse en tête du classement africain, occupant la 13e place à l'échelle mondiale, suivie de près par l'Égypte à la 17e place. L'Algérie, quant à elle, s'inscrit à la quatrième place (38e mondiale), suivie par la Tanzanie (42e), l'Angola (53e) et le Nigeria (56e).

L'Éthiopie occupe la 8e place (58e mondiale), tandis que la Zambie se classe 63e, et la République démocratique du Congo ferme le classement à la 76e place.

Pour élaborer son classement, l'EIU s'est basée sur 200 indicateurs répartis en deux grandes catégories, à savoir les opportunités et les risques.

Dans la première catégorie, les critères d'évaluation comprennent le potentiel du marché (PIB nominal, taille de la population, PIB par habitant, taux de croissance démographique, etc.), les ressources naturelles (réserves pétrolières et gazières, superficie des terres arables, réserves en minerais, etc.), les performances des chaînes d'approvisionnement (infrastructures, contribution du secteur industriel au PIB, prix de l'électricité, etc.), ainsi que le niveau de développement technologique et d'innovation (dépenses en recherche et développement, demandes de brevets, espérance de vie scolaire, etc.).

Le pilier des risques évalue quant à lui les relations bilatérales avec la Chine, notamment l'historique des conflits avec Pékin, le degré de maîtrise de la langue chinoise, l'adhésion à l'initiative des Nouvelles routes de la soie, ainsi que les risques opérationnels et financiers pour les investisseurs étrangers.

Jihen MKEHLI

Publié le 25/09/23 10:35

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