En 2024, les Émirats arabes unis se sont imposés comme le principal investisseur au Maroc, suivis de près par l'Allemagne et la Chine.
Les Émirats arabes unis sont devenus le principal investisseur au Maroc en 2024, représentant 18,9 % des entrées nettes d'investissements directs étrangers (IDE) dans le pays.
Selon l'Office marocain des changes, les flux d'investissements nets en provenance des EAU ont progressé de 57,8 %, pour atteindre environ 341 millions de dollars.
L'Allemagne se positionne en deuxième place avec environ 231 millions de dollars, contre 154 millions de dollars l'année précédente, suivie par la Chine, dont les investissements ont atteint environ 226 millions de dollars.
Au total, le Maroc a enregistré environ 1,8 milliard de dollars d'IDE nets en 2024, soit un excédent d'environ 616 millions de dollars par rapport à l'année précédente. Cette croissance s'explique principalement par une forte augmentation des flux d'instruments de dette nette, qui ont quintuplé pour atteindre environ 794 millions de dollars, ainsi que par une hausse de 14,9 % des actifs nets en actions.
Les secteurs qui attirent le plus les IDE
En 2024, le Maroc a confirmé sa capacité à séduire les investisseurs étrangers, avec une concentration particulièrement marquée dans deux secteurs. Les activités immobilières arrivent en tête, représentant 45,4 % des flux nets d'IDE.
Porté par des politiques publiques incitatives et le dynamisme des grandes villes comme Casablanca et Marrakech, ce secteur reste un pilier de l'attractivité économique du pays. Juste derrière, le secteur manufacturier capte 45,2 % des investissements, soutenu par la compétitivité du Maroc dans l'automobile, l'aéronautique et le textile.
Les investisseurs privilégient des secteurs alliant sécurité et rentabilité, tout en s'appuyant sur des industries capables de créer des emplois et de soutenir l'économie locale. Néanmoins, la majorité des IDE reste concentrée dans les régions de Casablanca-Settat et Tanger-Tétouan-Al Hoceïma.
En parallèle, de nouveaux secteurs émergent, comme les énergies renouvelables, notamment le solaire et l'éolien, qui suscitent un intérêt croissant auprès des investisseurs, soutenu par des politiques incitatives et des partenariats internationaux.
Jihen Mkehli
Publié le 05/09/25 14:30