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Au cours du premier trimestre 2025, le Maroc s'est imposé comme la principale destination des investissements dans le secteur automobile au sein de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA).
Selon une analyse du cabinet BMI, filiale de Fitch Solutions, le Royaume a concentré à lui seul un tiers des projets identifiés, totalisant neuf sur les 27 recensés dans la région. Ces investissements, principalement orientés vers la fabrication de composants automobiles, représentent une part significative des 2,6 milliards de dollars investis à l'échelle régionale sur cette période.
Cette dynamique est soutenue par la présence de constructeurs internationaux déjà implantés dans le pays, tels que Renault et Stellantis, ainsi que par la montée en puissance de la production locale de véhicules.
Des entreprises européennes et chinoises ont annoncé des projets significatifs, notamment l'allemande Fränkische Industrial Pipes avec un investissement de 10 millions de dollars dans une unité de production de systèmes plastiques pour l'automobile, et Leoni, qui a récemment inauguré une usine dédiée aux systèmes de câblage pour véhicules utilitaires.
Du côté chinois, des groupes tels que HangZhou Redick Energy Saving Technology, Guangdong Haomei New Materials et Lingyun Industrial ont prévu des investissements dans la fabrication de roulements, de boîtiers de batteries pour véhicules à énergie nouvelle, de composants structuraux de carrosserie et de pièces laminées à haute résistance.
Le développement de cette filière est également favorisé par le positionnement stratégique du Maroc aux portes de l'Europe, ce qui en fait une plateforme attractive pour les investisseurs souhaitant accéder aux marchés européens et américains. Selon BMI, cette tendance devrait se poursuivre, portée par le renforcement des chaînes d'approvisionnement locales et l'expansion de la production de véhicules, notamment électriques.
Sur le plan régional, l'Afrique du Nord concentre la majorité des projets d'investissement dans le secteur automobile. Outre le Maroc, l'Égypte a enregistré six projets, suivie de l'Algérie avec cinq, de l'Arabie saoudite et d'Israël avec deux chacun, et de l'Iran avec un projet.
La plupart de ces investissements concernent la fabrication de composants et la production de véhicules particuliers, en lien avec la croissance du segment des véhicules électriques observée au trimestre précédent.
Communiqué
Publié le 22/05/25 09:37
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