Les Canadiens qui envisagent de voyager en Tunisie doivent " faire preuve de grande prudence en raison des risques de troubles civils et d'attentats terroristes ", selon la mise à jour de l'avis de voyage du gouvernement canadien pour la Tunisie.
Les zones à éviter
Le gouvernement canadien met en garde contre les voyages non essentiels dans certaines régions de la Tunisie, en raison des niveaux élevés de violence. Les zones à éviter comprennent le gouvernorat de Kasserine, le Mont Mghila situé entre les gouvernorats de Kasserine et Sidi Bouzid, mais également Ain Draham, dans le gouvernorat de Jendouba.
Les voyages non essentiels sont également à éviter dans les villes de Jendouba, Remada et Sidi Bouzid, ainsi que dans le corridor routier de la ville de Sbeitla à Sidi Bouzid. Les voyages à moins de 30 kilomètres des frontières avec l'Algérie, à l'exception des villes touristiques de Tabarka, Nefta, Tamerza, Chebika, Mides, ainsi qu'à moins de 40 kilomètres des frontières avec la Libye dans les gouvernorats de Médenine et Tataouine, sont déconseillés.
La zone militarisée du gouvernorat de Tataouine qui se trouve au sud des villes de Dehiba et d'El Borma est également à éviter.
Conseils de sécurité
Les Canadiens qui se trouvent actuellement en Tunisie sont invités par leur gouvernement à faire preuve de la plus grande prudence et à éviter les rassemblements et les manifestations. Ils sont également invités à se conformer aux instructions des autorités locales et à se tenir informés de la situation sécuritaire en consultant les médias locaux.
Le gouvernement canadien appelle les voyageurs canadiens à être également conscients " des risques d'enlèvements, de terrorisme et de criminalité violente dans l'ensemble de la Tunisie ". Les sites touristiques, les hôtels et les centres commerciaux peuvent être " des cibles d'attentats terroristes ", ajoute la même source.
Mariem Ben Yahia
Publié le 27/03/23 10:33