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Avec une attention particulière accordée aux projets climatiques, les financements de l'IFC atteignent un niveau record en 2024.
La Société Financière Internationale (IFC), affiliée au Groupe de la Banque Mondiale (BM), atteint un niveau record de financements en 2024, totalisant 56 milliards de dollars pour l'exercice clos le 30 juin.
La moitié de ce montant provient des ressources propres de l'IFC, tandis que l'autre moitié a été levée auprès de sources externes, telles que des banques partenaires, des donateurs et d'autres institutions financières de développement.
Ces fonds ont été investis dans une variété de secteurs. Parmi eux, on retrouve les infrastructures, l'énergie, les mines, l'industrie manufacturière, l'agriculture, la santé, l'éducation, ainsi que les institutions financières des marchés émergents à travers le monde.
Une priorité pour le financement climatique
Selon Jean Marc Arbogast, directeur des investissements et responsable du financement régional durable et climatique pour les infrastructures et les ressources naturelles à l'IFC, 40 % des investissements réalisés par l'institution avec ses propres ressources sont consacrés à des projets liés au climat.
Selon la Banque Mondiale, pour atteindre la neutralité carbone d'ici 2050, il est essentiel d'augmenter les investissements à bas carbone, passant de 900 milliards de dollars en 2020 à 5 000 milliards de dollars par an d'ici 2030.
Parmi ce montant, les pays émergents et en développement auront besoin de 2 000 milliards de dollars par an, soit cinq fois le montant de 2020.
Cependant, une étude de la BM, révèle que pour 60 % des banques des pays en développement, le financement climatique ne représente que 5 % de leur portefeuille de prêts, et 28 % d'entre elles ne proposent aucun financement dans ce domaine.
Jihen Mkehli
Publié le 07/10/24 08:37
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