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Au premier trimestre 2022, le Produit Intérieur Brut (PIB) français est resté stable, en rythme trimestriel, enregistrant une croissance nulle, contre 0,3% initialement prévu par les analystes interrogés par l'agence de presse britannique Reuters. C'est ce qui ressort de la première estimation du PIB trimestriel réalisée par l'Institut National de la Statistique et des Études Économiques (INSEE).
Le ralentissement de l'économie française est lié à la faiblesse de la demande intérieure. Sur les trois premiers mois de l'année, la consommation des ménages a " fortement baissé ", explique l'Institut chargé de la production et de la publication des statistiques officielles en France. Elle a diminué de 1,7% en mars.
La baisse est principalement due à la chute de 2,5% la consommation alimentaire mais aussi au recul de 1,6% de la consommation énergétique. En ce qui concerne la consommation des biens manufacturés, elle a diminué de 0,1%. La contraction de la demande intérieure a enlevé 0,6% à la croissance du PIB.
Le variant Omicron, la hausse des prix, notamment de l'énergie en raison de la guerre que la Russie mène en Ukraine, ont alimenté le tarissement de la consommation des ménages. En effet, en France, l'inflation s'est établie à 4,8% en avril, après s'être située à 3,6% en février et à 4,5% en mars. Les perspectives de croissance pour les prochains trimestres tablent sur le maintien de la hausse générale des prix. En se diffusant de plus en plus dans l'économie française, les revenus des ménages se verront échaudés davantage.
La croissance économique ralentit dans toute l'Europe. Les données publiées par d'autres pays, comme l'Espagne qui a débuté l'année 2022 par une croissance du PIB de 0,3%, en glissement trimestriel.
Mariem Ben Yahia
Publié le 29/04/22 12:10
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