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Quelles Actions acheter en Bourse en 2017 selon Tunisie Valeurs ?

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Posté le 17/04/2017 11:38:27
ACHETEZ : FCBR

a7sen 7aja fil boursa ilyoum

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Posté le 15/04/2017 16:36:53
RAMZI GRANDI. GNV H STAR
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Posté le 15/04/2017 16:35:49
RAMZI GRANDI. GNV H
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Posté le 15/04/2017 16:35:49

Pour bien investir et gagner en Bourse en ce moment, il faut se lever de bonne heure. Se lancer pour placer son argent en Bourse en 2017, il est légitime de se demander vers quels titres s'orienter. Tunisie Valeurs vous propose sa liste des meilleures actions en Bourse pour 2017. Opinion. 


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Alors que la plupart des investisseurs avaient placé l’année 2016 sous le signe du scepticisme, le marché a défié toutes les appréhensions enregistrant une belle progression de 9%. "Un bilan boursier difficile à justifier sur le plan économique mais qui marque un retour prudent des investisseurs", soulignent les analystes de l'intermédiaire en Bourse Tunisie Valeurs dans son étude récemment publiée.


Pour 2017, précise le document, il est difficile de dresser une tendance mais on compte sur deux principaux moteurs pour apporter un souffle nouveau à la Bourse : la croissance de la capacité bénéficiaire et les mises sur le marché.


Ainsi, Tunisie Valeurs recommande une stratégie de placement axée sur des valeurs défensives, présentant un potentiel de revalorisation important et offrant un rendement généreux.


Nous vous présentons ci-dessous la liste des valeurs recommandées par les analystes de Tunisie Valeurs ainsi qu'un exposé des motifs de la recommandation.


Banque de l'Habitat (BH) : performance 2016 (+51%)


Une valeur qui a franchi un cap en matière de résultats et de liquidité. En deux ans, la banque publique a triplé de taille sur fonds de redressement des fondamentaux : dynamique commerciale, croissance des crédits, recapitalisation réussie, amélioration des ratios prudentiels, plan social engagé... La BH aspire à moyen terme à devenir parmi le Top 3 du secteur, un objectif à portée de mains au vu de la détermination du nouveau management. Malgré le parcours boursier, le titre recèle encore un potentiel de revalorisation. Le retour aux dividendes, promis pour 2017, sera un catalyseur pour le titre.


Poulina Group Holding (PGH) : (+44%)


Le joli parcours de 2016 permet au conglomérat de franchir, à nouveau, le palier symbolique de 1 milliard de dinars de capitalisation. Si la crise n'a pas fortement entaché la croissance du groupe, la situation financière de Poulina suscite des interrogations (endettement supérieur à 1 milliard de dinars). PGH a une force d'investissement colossale (environ 150 MDT par an) qui devrait se refléter sur la rentabilité dès les premiers signes de rentabilité. La valorisation est peu chère pour un investissement multi-sectoriel.


SAH (Lilas) : (+43%)


Une valeur incontournable de notre marché ! Lilas est parmi les rares marques à avoir réussi son internationalisation sur toute la région du Maghreb. La croissance est confortée par l'important potentiel en Afrique où le groupe vient de consolider sa présence par une nouvelle usine en Côte d'Ivoire. La stratégie d'intégration en amont s'avère également payante. Les investisseurs étrangers apprécient particulièrement cette valeur qui allie deux vertus : valeur défensive et de croissance, de quoi justifier amplement une prime par rapport au marché.


SIMPAR : (+39%)


Le promoteur immobilier, filiale de la BNA, rebondit en Bourse après une année 2015 dans le rouge. Le marché semble accorder - à juste titre - plus d'importance à la qualité des réserves foncières qu'à l'aspect cyclique de l'activité. Le secteur immobilier ne connait pas ses meilleurs jours en ce moment, son ouverture aux ressortissants libyens pourrait peut-être revigorer les ventes. A la différence des autres valeurs immobilières "pures", la SIMPAR est dotée d'un portefeuille de placement conséquent (plus de 20 MDT), générateur de revenus. L'action traite à 0,4x l'actif réévalué, le potentiel de revalorisation est donc significatif.


ARTES : (+38%)


Malgré le durcissement du cadre opérationnel, le concessionnaire s'est montré résistant grâce à une gamme assez complète de véhicules et une couverture géographique optimale. Sa trésorerie confortable lui permet de supporter des stocks imprévus, de lisser l'activité par des revenus financiers et d'assurer une politique de dividendes très attrayante. ARTES est le concessionnaire le plus rentable du marché. La valorisation du titre et son rendement élevé en font une valeur de fond de portefeuille.


SOTUVER : (+35%)


Après deux années de baisse, le producteur de verre est revenu dans le radar des investisseurs en 2016. La société a substantiellement achevé son plan d'investissement (en qualité et quantité) : rénovation du four, extension de la capacité, optimisation de l'outil de production, homologation Heineken (en cours)…et les impacts sur la rentabilité devraient être perceptibles l'année prochaine. La société recentre de plus en plus son développement à l'export où elle affiche une bonne compétitivité. La valorisation est intéressante et le yield est alléchant pour une activité capitalistique.


ENNAKL Automobiles : (+29%)


Le concessionnaire de la marque Volkswagen est depuis deux ans le n°1 du marché après avoir détrôné le leader historique ARTES. Les fondamentaux sont globalement bons et se comparent favorablement à l'industrie. Une activité structurellement génératrice de cash qui permet d'assurer une politique de dividendes très attrayante. Une valorisation attractive.


One Tech Holding : (+25%)


Un bon crû pour l'exportateur national! Après une année 2015 difficile, le groupe renoue avec la croissance tirant profit des efforts d'investissement, particulièrement dans la branche mécatronique. Un nouveau palier de rentabilité a été franchi en 2016 et sera consolidé dans les années à venir, ramenant le titre à des niveaux franchement acheteurs. Un bilan solide.


BIAT : (+23%)


La conjoncture économique morose ne semble pas entraver l'élan de la première banque privée, tant au niveau des parts de marché que de la qualité de portefeuille. Première capitalisation du secteur depuis août dernier, la BIAT continue à être convoitée par les investisseurs pour sa liquidité élevée et sa place incontournable dans le paysage bancaire. Un positionnement et des qualités qui justifient une prime par rapport au marché.


Attijari bank : (+22%)


Prisée par les investisseurs pour sa réactivité commerciale et son bilan sain, la filiale d'Attijariwafa enchaîne une quatrième année boursière dans le vert. En plus de l'amélioration des fondamentaux, l’ascension de la valeur a été soutenue par une politique généreuse de dividendes (payout moyen de 75% sur les quatre dernières années). Le titre recèle encore de l'upside, le rendement est le plus élevé du secteur.


City Cars : (+22%)


Véritable challenger sur le marché, la marque coréenne "KIA" s'est adjugée 14% du marché des véhicules particuliers en seulement six années d'activité en Tunisie. Tout comme la plupart de ses consœurs, la société affiche une trésorerie solide. Le vieillissement du parc permettra de développer les Service Après Vente (SAV), fortement lucratifs, dans les prochaines années. Un ROE exceptionnel (supérieur à 50%). Une valorisation et un yield attrayants.


Union Internationale de Banques (UIB) : (+22%)


Autre valeur du trio gagnant du secteur bancaire privé. Le titre connait un retour massif des investisseurs après l'opération de recapitalisation de 2014. L’assainissement majeur finalisé, la filiale du groupe Société Générale, figure aujourd’hui parmi les banques les plus saines et les plus rentables de la place. Sans compter le retour aux dividendes qui a donné un nouveau souffle au titre sur le marché. Les niveaux de valorisation sont attractifs.


Délice Holding : (+18%)


Depuis sa mise sur le marché, le leader des produits laitiers a connu un "effet ciseau boursier" : l'augmentation de la capacité bénéficiaire s'est paradoxalement accompagnée d'une baisse du cours de l'action. Au terme du 1er trimestre de l'année, le titre touchait ses plus bas suscitant un intérêt de la part des investisseurs, particulièrement étrangers. Les fondamentaux sont bons dans un secteur refuge.


Tunisie Leasing : (+17%)


La "vieille dame du secteur" est arrivée à maintenir sa rentabilité en 2015 dans une conjoncture doublement hostile : en Tunisie avec la baisse de l'investissement et en Algérie, avec le repli des cours mondiaux du pétrole et ses conséquences sur une économie "rentière". Très attendus, les résultats de l'exercice 2016 marqueront la première année pleine d'Alios dans le giron du groupe. Le potentiel de la filiale panafricaine est considérable mais nécessite préalablement un "upgrade" selon les standards de gestion et la culture de risque de la maison.


Arab Tunisian Bank (ATB) : (+14%)


L'embellie se poursuit pour le titre en dépit de réalisations qui sous-performent le secteur. Dans un environnement en panne de liquidité et où les bonnes signatures se font rares, l'exposition de la banque aux activités de portefeuille constitue un facteur de différenciation. Une bonne qualité de portefeuille et une valorisation intéressante.


Arab Tunisian lease (ATL) : (+14%)


Autre gagnant de la vague d'intérêt qu'a suscité le secteur du leasing en 2016. Les résultats de l'ATL résistent tant bien que mal à la conjoncture. Des efforts de provisionnement doivent être consentis sur les prochains exercices pour rétablir le taux de couverture (65% à fin juin 2016). Le titre se distingue par rapport à ses pairs par un très bon rendement en dividendes.


SOTIPAPIER : (+10%)


Une valeur qui a beaucoup déçu le marché par son comportement boursier (-6% depuis l'introduction) et par des résultats en deçà des annonces. La société de papier a un fort potentiel, la demande pour ses produits est forte et elle espère en tirer profit grâce aux investissements d'extension et de mise à niveau de l'outil de production. La latitude pour améliorer les marges est réduite compte tenu de la volatilité des matières premières et des devises. La société affiche une "equity story" intéressante avec la présence dans son capital d'un fonds de private equity dont la sortie, à terme, créera une dynamique sur le titre en Bourse. La valorisation est intéressante et le yield tentant.


TPR : (+7%)


Une valeur qui reprend des couleurs après avoir été longtemps boudée par les investisseurs. Rattrapé par la détérioration de la conjoncture, le profileur d'aluminium a beaucoup déçu par ses performances sur les dernières années. 2016 annonce une normalisation des résultats avec la baisse du prix de l'aluminium et la reprise de l'activité. Le groupe, qui a habitué le marché par ses communications périodiques, se fait silencieux sur son projet algérien. De bons fondamentaux et un rendement élevé.


ESSOUKNA : (+5%)


Filiale de SIMPAR, la société immobilière est surtout positionnée sur le segment résidentiel sur le Grand Tunis. Depuis sa mise sur le marché (en 2006), le titre a toujours évolué dans "l'ombre" de sa société mère; les investisseurs préférant sans doute investir dans la SIMPAR (plus grande, plus liquide). Le titre est très bon marché (0,4x l'ANR) et rémunère généreusement ses actionnaires.


SOTUMAG : (0%)


Une activité qui se base sur un business model "rentier" dépendant du volume des marchandises qui transite par le marché central de Bir El Kassâa. L'annonce en fin d'année d'un mégaprojet de 30 MDT visant à diversifier les revenus de la société n'a pas emballé le marché, les investisseurs préférant -à juste titre- attendre le démarrage des travaux. Entre temps, l'optimisation des charges constitue le principal relais de croissance des résultats. La liquidité est réduite mais la valorisation est faible. Envisageable pour le bon rendement en dividendes.


SFBT : (-03%)


Du quasi sur place pour le brasseur qui marque un répit après 7 années successives de performance à deux chiffres (une moyenne annuelle de 20% avec un pic de 90% en 2014). Le déplafonnement de la participation étrangère a permis au groupe Castel de porter sa participation à 56% du capital. Première capitalisation du marché, la SFBT est incontournable, une véritable "vache à lait" pour tout investissement boursier.


New Body Line : (-04%)


Un parcours boursier en demi-teinte pour le spécialiste des vêtements intelligents. Une performance qui intègre selon nous la stagnation pressentie de l'activité en 2016. Longtemps sanctionnée par sa dépendance vis-à-vis d’un seul donneur d'ordres, la société s’est engagée dans un processus de recherche de nouveaux clients qui devrait porter ses fruits dans les prochaines années. La valorisation du titre est attractive et son rendement est généreux.


UNIMED : (-0,4%)


La société présente des fondamentaux "quasi-uniques" en bourse (une marge d'EBITDA de 40%) et une situation financière saine. Les perspectives du secteur de la santé sont particulièrement intéressantes sur le continent africain où le producteur pharmaceutique envisage de consolider sa présence. L'unique introduction de 2016 n'a pas eu le vent en poupe. Le cours est quasiment à ses niveaux d'introduction ce qui laisse le potentiel de hausse intact.


Tunis-Ré : (-1%)


Une activité aux deux manettes - réassurance et de placements - qui se compensent et permettent d'afficher une rentabilité récurrente. La valorisation est bradée et le rendement en dividendes est alléchant.


Best Lease : (-2%)


Le leaseur islamique n'a pas profité de l'élan boursier qu'ont connu ses confrères cotés et pour cause Malgré de bons fondamentaux et un cachet "rarissime" sur le marché (papier financier islamique), le titre Best Lease a reculé de 7% depuis sa mise sur le marché en 2013 alors que les résultats ont augmenté de plus de 50% dans l'intervalle. La valorisation n'en est que plus intéressante et le rendement en dividende est attrayant.


Attijari Leasing : (-4%)


Le leaseur paie encore les déboires d'une croissance rapide et (non maîtrisée?) entre 2007 et 2010. Depuis la Révolution, les résultats de la société n'ont pas franchi le palier des 6 MDT et les efforts de provisionnement sont encore nécessaires pour ramener le ratio de couverture à des niveaux acceptables (67% à fin 2015). On ne le dira jamais assez, la course aux parts de marché est un défi risqué dans le secteur financier, il est facile de faire du crédit mais plus dur de faire du 'bon crédit'.


Tuninvest : (-6%)


Mauvaise année pour la société de "private equity" dont le comportement en bourse a réagi au résultat de 2015 qui a essuyé une provision de 1,7 MDT sur un risque fiscal (litige que la société traînait depuis 2009). En tout état de cause, le résultat n'a jamais été un indicateur pour l'évaluation de Tuninvest dont l'appréciation se base davantage sur l'ANR (actif net réévalué, c'est à dire la réévaluation des participations en portefeuille) et qui affiche une importante décote par rapport au cours boursier. La politique de dividende est exceptionnelle; le fonds distribue annuellement l'intégralité de ses résultats. Un flottant de 57% mais aux mains de quelque 500 actionnaires, ce qui en fait un titre peu liquide.


STAR : (-17%)


Une des plus grandes déceptions du marché ces dernières années. Rien ne prédisposait la compagnie d'assurance à un tel destin boursier. Les fondamentaux et les fonds propres sont solides, le portefeuille de placement est consistant et offre des revenus financiers réguliers chaque année. Une politique de distribution est désormais instaurée (40% de payout) et permet une meilleure visibilité sur les dividendes. Avec une valorisation à moins que les fonds propres, le titre garde toute son attractivité.


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