![]() |
http://www.webdo.tn/wp-content/uploads/2014/08/Banque.jpg" alt="" width="350" height="233" />
Selon les indicateurs monétaires et financiers quotidiens de la Banque centrale de Tunisie (BCT), au 31 mars 2017, le volume global de refinancement (VGR) a atteint un nouveau record de 9,028 milliards de dinars, contre 5,309 milliards à la même date une année auparavant.
Cette évolution découle, semble-t-il, de l’accélération des effets restrictifs des principaux facteurs autonomes de la liquidité bancaire.
Réagissant à ce chiffre, l'économiste Ezzeddine Saidane, a indiqué qu'il s'agit d'une création monétaire qui ne correspond pas à une activité économique et donc à aucune création de richesses. "C’est la planche à billets qui fonctionne à fond, qui s’emballe et qui détériore tous les grands équilibres économiques et financiers de la Tunisie", alerte l'économiste.
En empruntant massivement aux banques, a-t-il écrit, l’État évince les opérateurs économiques qui ne trouvent plus le financement nécessaire à leurs activités économiques. "Certaines banques se transforment en rentiers purs. En effet elles prêtent à l’État en gagnant en moyenne 2%, sans frais de gestion et sans provisions", explique M. Saidane, qui ajoutera que ce mode de gestion de l'économie tunisienne et des finances publiques n'est pas soutenable.