![]() |
@Ahmed
Ta réponse m'a fait rire en fait c'est exactement mais exactement la même que celle que m'a donné l'ex CAC de la BH lors de l Ago quand je lui ai demandé ce qu'il pensait des réserves de son confrère sur la STB hihih
Justement c'est pourquoi je préconise la prudence avant de se repositionner
Wait and see pour éviter les mauvaises surprises
C'est comme le scénario de la STB avec le changement du CAC des nouvelles réserves et de la note de la BCT pour ne pas distribuer en cas de reserves
C'est normal que les CAC des banques publiques veulent se protéger un max en ce temps de guerre contre la corruption et des malversations
Rabby yoster avec le nouveau CAC l'autre Banque publique mais bon Si Abderazak a bien fait le travail avant de partir je crois ti il avait même provisionné AMi ya bourab
@FONFON ma lecture simple de ces reserves !
le CAC voulait se protéger au maximum (vu les récents evenements ) mais honnetement il a pousé à bout sa maifiance et sa prudence !
bloughetnaa kathér 3ala ma wassawah ! limite 3otréya pas une banque !! surtout les remarques sur le SI !
d'après fonfon, il faut s'en débarrasser immédiatement.
attention à la manipulation du cour apres des mois de stagnation et malgre ces reserves , le cour bouge vers la hausse
Bonjour
il m'est souvent arrive de conseiller d'avoir les 3 banques publiques dans son PF , mais à la lecture des reserves du nouveau CAC, et contrairement à la publication de INvestment Bank qui met la BH en pole position par rapport à la STB, si j'ai un conseil d'ami pour les PP qui ont BH c'est de quitter le navire et de revenir une fois toutes les provisions faites et corrigées et que les distributions des div reprennent un cour normal non influencées par des jugement de dernieres minutes
voici une copie des reserves les plus importantes :
1. Le système d’information de la Banque présente des insuffisances qui affectent les procédures
de traitement, de justification, de contrôle et de présentation de l’information financière.
Ces défaillances se traduisent notamment par des difficultés dans l’affectation individualisée des
produits et agios par client, une réconciliation incomplète des flux et des opérations, des
incohérences relevées lors de l’arrêté du tableau des engagements ainsi que par une justification
insuffisamment probante des fonds budgétaires.
2. Dans le cadre de notre mission d’examen limité des états financiers de la Banque, nous avons
examiné les méthodes retenues pour l’évaluation des provisions constituées en couverture des
risques liés aux engagements.
Nous avons relevé que la Banque retient une approche globale consistant à constituer une
dotation forfaitaire sans procéder à une analyse individualisée des risques de perte tenant compte
des expositions spécifiques de chaque relation et des garanties associées.
Cette méthode, de nature simplifiée, ne permet pas de refléter de manière suffisamment précise
et documentée le niveau réel des risques encourus et s’écarte des pratiques généralement
admises qui préconisent une estimation détaillée et individualisée des pertes attendues.
En conséquence, nous ne sommes pas en mesure de nous assurer que le niveau de provision
global constitué reflète de manière précise les pertes attendues sur les engagements de la
Banque. Cette situation constitue une limite à l’étendue de nos travaux et conduit à formuler une
réserve sur les états financiers examinés.
3. La BH Bank détient une participation dans le capital de la TF BANK d’un montant comptable de
64 millions de dinars, pour laquelle une provision pour dépréciation de 31,7 millions de dinars
avait été constituée.
L’examen de la dernière situation financière disponible de la TF BANK, ainsi que la lecture des
rapports émis par son commissaire aux comptes, mettent en évidence des difficultés financières
persistantes et des indicateurs significatifs de perte de valeur. Ces éléments traduisent une juste
valeur inférieure à la valeur nette comptable figurant dans les états financiers de la BH Bank.
Il en découle qu’un besoin de provisionnement complémentaire d’environ 10 millions de dinars
est requis afin d’ajuster la valeur nette comptable de cette participation à sa juste valeur.
La BH Bank n’ayant pas encore enregistré cette provision complémentaire, les états financiers
ne reflètent pas pleinement la perte de valeur probable de cette participation.
4. Le calcul des pertes de crédit attendues effectué par la banque sur une relation dont les
engagements totalisent au 30 juin 2025, 133 millions de dinars repose sur la prise en compte de
garanties dont le caractère liquide et réalisable, tel qu’exigé par les circulaires de la Banque
Centrale de Tunisie, n’est pas pleinement établi.
La prise en considération de cette garantie a conduit à une réduction du montant de la provision
estimée. Or, conformément aux circulaires de la BCT, seules les garanties dont la valeur est
objectivement mesurable et dont la réalisation est probable, dans un marché liquide, peuvent être
retenues pour l’estimation des pertes attendues.
En conséquence, nous considérons que le niveau de provisionnement constitué ne couvre pas
la totalité des pertes attendues sur cette relation pour le reliquat de la garantie non décotée soit
15 millions de dinars.
1. Facteurs de vulnérabilité financière
nous attirons l’attention sur l’apparition d’indices de pression sur les fondamentaux financiers de la banque. Ces indices
traduisent une exposition croissante à certains risques structurels, en lien avec des gestions
antérieures .Les principaux éléments relevés concernent :
une dégradation de la qualité des actifs, marquée par une hausse des encours sensibles et une pression croissante sur les niveaux de provisionnement requis ;
un affaiblissement de la rentabilité, impactée par un coût du risque élevé ;
un coût des ressources important, notamment en raison de la rémunération significative de certains comptes à terme, affectant la marge nette d’intérêt ;
la persistance d’un niveau de concentration des risques élevés exposant la banque à une vulnérabilité accrue vis-à-vis de contreparties majeures ;
des limites dans le dispositif de gestion prudentielle des risques, notamment en matière d’anticipation, de détection précoce et d’évaluation des détériorations de valeur des actifs et des crédits, affaiblissant la capacité de la banque à mettre en œuvre une gestion
proactive du risque de crédit .
des insuffisances significatives au niveau du système d’information, affectant la capacité de la banque à assurer un suivi individualisé et fiable des engagements, l’affectation par client des produits , des agios réservés et de la rentabilité par relation, et limitant ainsi l’efficacité du pilotage et du contrôle interne.
2. Risque sur une relation significative
un risque lié à une relation significative de la banque opérant dans un secteur stratégique de l’économie nationale et dont le total des engagements
s’élève au 30 juin 2025 à 475 millions de dinars. ( laffaire de l huile de Adel Ben romdhane) nous avons constaté que cette contrepartie présente des signes manifestes de dégradation financière susceptibles de se traduire par une perte attendue importante
sur les encours qui lui sont accordés.
{b}Cette situation est d’autant plus préoccupante que cette relation entretient des liens commerciaux
et financiers étroits avec d’autres clients de la banque, dont la situation de solvabilité pourrait
également être fragilisée en cas de défaillance de ladite contrepartie{/b}
Des dotations complémentaires de 40 millions de dinars ont été constituées pour atteindre, au 30
juin 2025, un niveau de provisionnement total de 120 millions de dinars en couverture du risque lié
à cette relation. Des mesures de suivi renforcé ont également été mises en œuvre.
Nous soulignons que cette situation pourrait avoir un impact sur la qualité globale du portefeuille
de crédits et constitue un facteur de risque à surveiller.