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Lors de sa réunion hier, jeudi, le bureau du Parlement a examiné le projet de loi visant à amender l'article 411 du code de commerce relatif au délit d'émission de chèque sans provision, demandé en urgence par la présidence de la République et la présidence du gouvernement. Et de ce fait, il a décidé de le soumettre à la commission de législation générale.
Ce projet d'amendement propose une peine de deux ans de prison et une amende équivalente à 20 % du montant du chèque ou du reste de sa valeur dans les cas suivants :
De même, le projet d'amendement propose également une amende équivalente à 40 % du montant du chèque ou du reste de sa valeur pour toute banque qui refuse de payer un chèque sur lequel le titulaire s'est appuyé dans les situations suivantes :
En outre, le projet d'amendement stipule que "si les circonstances le justifient et qu'il apparaît que le tireur n'a pas les moyens de rembourser, le tribunal peut remplacer la peine de prison par une peine de travail d'intérêt général".
Il précise également que "si le tribunal est saisi de plusieurs affaires contre le même tireur pour avoir commis le délit d'émission de chèque sans provision et qu'il prononce une peine de prison dans chacune d'elles, il peut décider de cumuler ces peines conformément aux dispositions de l'article 56 et du code pénal".
S'inscrivant dans le cadre de la révision de la législation pour améliorer le climat des affaires et adapter la politique pénale à ses spécificités, ce projet de loi vise à renforcer la politique pénale en soutenant le rôle de la justice dans la promotion de l'économie nationale. Il prend en considération les contraintes financières et sociales des acteurs économiques, notamment les investisseurs et les PME.
Jihen MKEHLI