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Albuhaira Invest à la recherche de nouvelles opportunités aux quatre c

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Posté le 03/04/2024 09:22:13
Sachant que toutes les sociétés immobilieres etatiques ou semi etatiques perdent de l'argent ou carrement sou perfusion Essokna, Simpar, SITS, .....
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Posté le 02/04/2024 10:26:37
Al Bouhaira invest vient au bout de sa mission... il faut fermer boutique.. les projets de developpement urbain devraient etre entrepris par l'etat à 100% via l'AFH... L'etat ne doit plus partager la tarte surtout sur les volets immobiliers qui sont vache à lait!
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Posté le 02/04/2024 10:26:37

Devenu opérateur national, suite à la modification de son contrat fondateur en 2018, et après avoir été jusqu'ici aménageur et vendeur de terrains sur les Berges du Lac Nord de Tunis, la joint-venture tuniso-saoudienne peut et veut désormais valoriser l'expertise acquise en quarante ans dans d'autres régions du pays.

Bien que les actionnaires –l'Etat tunisien et les investisseurs saoudiens conduits par le groupe Dallah Al Baraka, fondé et jadis dirigé par le défunt Cheikh Saleh Abdullah Kamel- soient satisfaits des performances d'Albuhaira Invest (ex-Société de Promotion du Lac de Tunis), celle-ci considère qu'elle n'a pas encore atteint certains des objectifs pour lesquels elle a été créée, en particulier celui de l'investissement. Albuhaira Invest veut en faire plus et autrement.

D'autant qu'il ne reste plus que près du quart de la réserve foncière initiale (1.327 hectares), soit 300 ha à développer, répartis entre les projets La Perle du Lac I, II, III et IV -220 ha au total-, jouxtant le centre de la capitale, et le reste à La Goulette (le vieux port et la zone industrielle).

Pour étendre son rayon d'action à l'investissement et en dehors de la zone des Berges du Lac Nord de Tunis –et même à l'étranger-, Albuhaira Invest a donc procédé en 2018 à la modification de son contrat fondateur.

Ces changements ont été effectués à la demande de l'actionnaire saoudien. Celui-ci estimait qu'au bout de quarante ans, la joint-venture devait aller plus loin en matière de développement. Mais elle n'a pas encore pu le faire. Dès 2012,  Albuhaira Invest a informé le gouvernement tunisien qu'elle voulait participer aux grands projets urbains que l'Etat a lancé ou compte lancer.

Elle s'est ainsi intéressée au projet d'aménagement du front de mer de Taparura à Sfax, qui s'étend sur 430 hectares. Pour présenter sa vision de ce projet, elle a investi 500 000 dinars dans une étude. La société se dit prête y participer par voie de négociation directe ou avec d'autres partenaires.

Le projet de la lagune de Sijoumi est également dans son viseur. D'après Albuhaira Invest, Cheikh Saleh Abdullah Kamel l'a évoqué de son vivant. La société a également manifesté son intérêt pour les projets d'aménagement de Sabkhet Ben Ghayadha à Mahdia, et du au Lac de Bizerte. Mais à ce jour, l'Etat n'a pas encore arrêté de position sur ces projets.

D'après nos sources, Albuhaira Invest s'est également intéressée au projet dit "La Porte de la Méditerranée ", porté par la société émiratie Sama Dubaï. Lors de sa première visite après le 14 janvier 2011, en 2012, Cheikh Salah Kamal –qui venait en Tunisie au moins une fois par an-, a manifesté son intérêt pour la reprise de ce projet. Il a dit au gouvernement qu'il en serait preneur s'il trouve une solution avec Sama Dubaï.

Last but not least, un projet d'introduction en bourse d'Albuhaira Invest a même été envisagé il y a quelques années.  L'opération devait être l'une plus importantes à la Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis. Toutes les démarches nécessaires à l'introduction en bourse, des différentes révisions –légales, fiscales, comptables et organisationnelles- au business plan, en passant par l'évaluation.

Finalement, elle n'a pas pu être concrétisé. Pour des raisons tenant à la situation économique générale et particulière à la partie tunisienne, l'Etat n'a pas répondu à cette proposition.

En outre, certains experts s'étaient même inquiétés de la capacité du marché tunisien à "absorber " cet investissement. De même, les investisseurs désireux d'entrer au capital de la société n'étaient très clairs et enthousiastes. Certains ont même refusé de se contenter de 30% seulement du capital et ont demandé 45%.

Moncef Mahroug


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