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avenir bancaire BVMT Juin 2023

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Posté le 21/06/2023 11:22:52

Qui fait la loi je ne sais pas, par contre je sais ce qui va arrivé -)


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Posté le 20/06/2023 18:12:55

Uib&tijari 👀👀👀and✈️


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Posté le 20/06/2023 18:09:12

Les IB puissants font la loi à la BVMT... n'est ce pas ?


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Posté le 20/06/2023 10:53:51

Il ne s'agit pas d'avoir ou de ne pas avoir confiance, il s'agit de comprendre la source du problème : les Tuniisens ne crée pas de richesse, car l'accès au financement est bloqué par les rentiers banquiers.... qui orientent la liquidité de l'économie vers les BTA et BTC

Message complété le 20/06/2023 10:55:53 par son auteur.

Si tu as compris cette phrase, tu fais confiance à un serpent qui se mord la queu


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Posté le 20/06/2023 09:31:49

En ce qui me concerne, j'ai confiance en la politique et la gouvernance de l'état actuel.


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Posté le 19/06/2023 19:07:24

@Amind si l'état ne prends pas le dessus rapidement, avec la loi, l'état coulera et le bancaire avec et puis toi et moi seront entrainé vers les abimes {si tu es comme moi simple citoyen}


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Posté le 19/06/2023 16:50:16

Le bancaire est un secteur à part... très sensible et très près de la politique de l'état,il y aura probablement une correction mais au bout il y aura un nouvel équilibre entre les "gonflés"et les"sous estimés" .A suivre...


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Posté le 19/06/2023 15:12:22

merci

c'est ce que je crois moi aussi


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Posté le 19/06/2023 15:05:08

iteb svp AT tunindex


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Posté le 19/06/2023 14:43:55

ce sera, une churte à court terme, avec l'application, IFRS qui ne sera pas retardé,

Voir point 6) ci-dessous, source :

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page facebook de Ezzeddine Saidane

le 11 juin à 17:36 ·

Prêt syndiqué en devises à l’État

Ezzeddine Saidane

Je viens de lire une interview publiée par le bimensuel l’Économiste Maghrébin n° 870 du 24 mai 2023 au sujet du dernier prêt syndiqué en devises accordé par douze banques de la place à l’Etat tunisien et où je suis cité nommément et par allusion. Il s’agit d’un prêt à moyen terme accordé à l’État pour financer les dépenses courantes du budget, c’est à dire le déficit budgétaire. Ce prêt est accordé sur la base des dépôts à vue en devises des clients résidents et non-résidents. Il s’agit donc d’une transformation de dépôts à vue de non-résidents en crédits à moyen terme à l’État pour financer le déficit budgétaire. Cela comporte évidemment pour les banques prêteuses un risque de liquidité qu’il faut gérer avec une prudence extrême, du fait notamment de la non existence de ce qu’on appelle un prêteur de dernier recours en devises. En effet en cas ce besoin de liquidités en devises, contrairement aux Dinars, la Banque Centrale ne peut pas prêter aux banques des liquidités en devises afin de les aider à faire face à d’importants retraits éventuels de dépôts à vue. Il s’agit là de la septième opération du genre qui pourrait mettre sérieusement à mal la liquidité en devises des banques tunisiennes. J’ai critiqué cette manière de financer le budget de l’État depuis la première opération puisque cette forme de crédits à l’État ne respecte ni la logique financière basique ni la gestion prudente de la liquidité en devises.

L’interview a été accordée au bimensuel l’Économiste Maghrébin par un ancien cadre de la BCT qui se présente en tant qu’ancien directeur général. Il faut noter à ce propos qu’à côté du gouverneur et du vice-gouverneur la BCT compte 15 directeurs généraux, oui vous avez bien lu 15 directeurs généraux (l’armée mexicaine qui compte plus de généraux que de soldats). Cette interview est bourrée de contrevérités, de déni et de mensonges. Elle répond parfaitement au proverbe qui dit que:

L’homme libre défend l’idée quel qu’en soit l’auteur et l’esclave défend son maître quelle que soit son idée

Voici quelques contrevérités et quelques mensonges:

1- la personne interviewée se réfère à un texte qui a été abrogé par la BCT et qui n’est donc plus applicable. Il s’agit de circulaire de la BCT n° 92-13. Cette circulaire a été abrogée et remplacée par la circulaire 2021-03;

2- l’interview comporte un paragraphe qui montre l'acharnement de la personne interviewée à défendre l’indéfendable. Voici le paragraphe en question: « C’est après le constat qu’il y a un excédent en devises non cessibles chez les banques, appartenant à leur clientèle résidente et non-résidente. Pour se rendre compte de cet excédent il suffit de consulter la situation mensuelle de la BCT par secteur. En décembre 2022, les avoirs en devises déposés par les banques locales auprès de la BCT tournent autour de 8 milliards de Dinars. Une somme importante qu’on utilise pratiquement pas du moment que les opérateurs économiques préfèrent prendre des crédits en dinar, pour éviter de s’endetter en devises par peur du risque de change. De l’argent inexploité donc, que les banques sont obligées de déposer à la BCT avec une rémunération minime ». Un tas de mensonges et de contrevérités:

- l’excédent en devises non cessibles existe depuis plus de 30 années déjà, pourquoi n’a-t-il été constaté que maintenant;

- ces liquidités en devises étaient bel et bien utilisées par les banques pour financer les opérations d'importation et d'exportation des opérateurs économiques depuis 1992. C’était d’ailleurs la raison principale derrière la création du marché monétaire en devises en Tunisie en 1992. Mais après avoir emprunté de manière excessive en dinars auprès des banques locales au point d’assécher le marché et de créer un effet d'éviction des opérateurs économiques, l’État s’est tourné vers les emprunts en devises et a asséché aussi le marché des liquidités en devises;

- Les liquidités en devises étaient donc utilisées à court terme à des fins économiques créatrices de richesses. Maintenant elles sont utilisées sous forme de crédits à moyen terme pour financer le déficit budgétaire !!!

- Les banques ne sont pas obligées de déposer les liquidités provenant des dépôts en devise des clients non-résidents à la BCT. Voici ce que dit l’alinéa 1 de l’article 43 de la circulaire n° 2021-03: « 1) Le placement auprès de leurs correspondants des avoirs en devises appartenant à leur clientèle non-résidente, dans le respect des règles prévues dans le Titre III de la présente circulaire et relatif aux règles de gestion des risques. » En outre la rémunération que reçoivent les banques auprès de leurs correspondants dépasse largement la rémunération proposée par l’État.

3- Dans la suite de l'interview on nous propose une comparaison entre le montant du dernier prêt en devises, soit l’équivalent en devises de 400 millions de Dinars à l’encours global de devises non cessibles d'environ 8 milliards de Dinars. Faux. L'honnêteté intellectuelle impose de comparer l’encours global des sept dernières opérations de prêts en devises accordés à l’État (environ l'équivalent en Dinars de 5 à 6 milliards de Dinars) à l‘encours global de devises non cessibles (environ l'équivalent en Dinars de 8 milliards de Dinars). Et là on se rend compte de la gravité de telles opérations sur la liquidité en devises des banques locales du fait du taux de transformation excessif.

4- L’interview ne nous dit pas pourquoi le communiqué officiel du Ministère des finances au sujet du dernier prêt en devises ne mentionne:

- ni le montant en devises du prêt ;

- ni la monnaie ou les monnaies du prêt;

- ni la durée du prêt;

- ni l’objet du prêt;

- ni le taux d'intérêt ou les taux d'intérêt appliqués au prêt;

- ni le mode de remboursement;

- ni qui sont les banques qui ont participé au dernier prêt, et surtout les banques qui ont refusé de participer au dernier prêt. En effet certaines grandes banques disposant de dépôts en devises ont refusé de participer.

Rien. Que cherche-t-on à cacher?

5- L’interview justifie le prêt accordé à l’État par le rôle essentiel des banques qui est l’intermédiation. Depuis quand l’intermédiation veut dire le financement du déficit budgétaire. On nous a toujours enseigné que l’intermédiation consiste à utiliser les dépôts de la clientèle pour financer l'activité économique en observant strictement les règles prudentielles de gestion des risques, et notamment du risque de liquidité.

6- Si les normes comptables internationales IFRS-9, appliquées partout dans le monde, étaient appliquées en Tunisie les banques seraient dans l'obligation de constituer des provisions sur l’ensemble des prêts accordés à l’État en Dinars et en devises. Ce qui mettrait à mal l’ensemble des équilibres financiers de nos banques. En effet l’État tunisien en tant qu’emprunteur est aujourd'hui noté par les agences de notation Caa2 avec perspective négative. Mais la BCT ne fait que reporter d’une année à l’autre l'application de ces normes comptables internationales IFRS-9. Vous devinez pourquoi. Toujours la politique du déni et de la fuite en avant. Il faut noter aussi que celui qui fait le choix du déni et de la fuite en avant ne peut rien corriger. Il perd son temps à tergiverser et à trouver des justifications futiles et insignifiantes.

7- Roulement de la dette: nous savons maintenant que le dernier prêt va servir à payer une échéance d’un prêt précédent. L’État n’est donc pas en mesure de payer . Il oblige donc les banques concernées à lui accorder un nouveau prêt pour payer une échéance d’un ancien prêt. En fait ces banques ont-elles vraiment le choix. Certains appellent cela « roll over » ou roulement de la dette comme le dit la personne interviewée. Appelez cela comme vous voulez. Il s'agit de rééchelonnement de la dette intérieure en devises, tout comme le rééchelonnement de la dette intérieure en Dinars pratiqué depuis près de deux ans. Les finances publiques traversent une crise aiguë qui appelle des réformes et non des mesures de ce genre qui ne font qu'aggraver la crise qui devient multidimensionnelle. Dans l’interview on va jusqu'à nous dire que ce roulement de la dette, ou rééchelonnement de la dette, est de la bonne gestion. Je trouve qu’il s’agit là d’une insulte à l’intelligence du lecteur.

8- Tous les rapports publiés depuis plus de deux ans par le FMI, la Banque Mondiale, les agences de notation souveraine, les grandes banques internationales attirent l'attention sur le danger de continuer à « monétiser » le déficit budgétaire en le finançant directement par les banques et in fine par la BCT. Mais là aussi on continue dans le déni et la fuite en avant. On continue à nier le recours massif à la planche à billets, alors que les chiffres de la BCT elle-même (bct.gov.tn) indiquent que le recours à la planche à billets a déjà dépassé les 6 milliards de Dinars (en Dinars et sans compter les prêts en devises) sur les douze derniers mois. Où va-t-on. Déni, fuite en avant et mensonge.

9- L’interview omet de mentionner un aspect grave de ces prêts en devises. En effet les dépôts en devises des non-résidents ne doivent pas être comptabilisés parmi les réserves de change du pays car ils n'appartiennent pas au pays. Mais lorsqu'ils sont transformés en crédits à l’État ils sont intégrés aux réserves de change, ce qui aboutit à majorer indûment le niveau des réserves de change du pays. En effet l’État vend à la BCT les devises provenant du prêt contre des Dinars et les devises sont de ce fait intégrées aux réserves de change.

10- Le dernier paragraphe de l’interview qui porte sur la soutenabilité de la dette et l’importance du prêt du FMI est en totale contradiction avec le contenu de l’interview qui précède ce paragraphe.

N.B. Je m’excuse auprès des lecteurs pour les termes techniques utilisés, mais ils sont inévitables.

Juin 2023

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Fin extrait


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Posté le 19/06/2023 13:55:33

Merci


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Posté le 19/06/2023 11:07:45

Bjr elinoja

Quels sont vos arguments svp


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Posté le 19/06/2023 10:38:19

bancaire gonflé a part la BNA et STB

surtout la BIAT a 90 D🤔 , tunisie valeur la soutient mais elle peut pas le faire indefiniment


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Posté le 19/06/2023 10:34:13

Personne ne défend ? la cause bancaire ? c'est confirmé alors : le bancaire risqué très court terme, chute probable


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Posté le 16/06/2023 12:32:57

Le bancaire dans BVMT, qu'est ce que vous en pensez ?

Je pense qu'il y a des signes d'une chute à court terme,

Message complété le 19/06/2023 10:33:56 par son auteur.

Personne ne défend ? la cause bancaire ? c'est confirmé alors : le bancaire risqué très court terme, chute probable,


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