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Des rumeurs de désengagement de la Société Générale réaniment l’action

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Posté le 05/06/2023 14:07:24

Comme d'habitude le cours est tiré par le haut pour permettre aux partenaires stratégiques de sortir dans les meilleures conditions possibles au détriment de l'intérêt des investisseurs nationaux et avec le consentement des autorités concernées ainsi que du travail des IB en coulisse.

Les sessions de participation stratégique sur la bourse des valeurs mobilières d'un pays en voie de développement apportent de nombreux désagréments et nécessite la vigilance du CMF tout particulièrement :

Volatilité accrue : Les marchés financiers des pays en voie de développement sont souvent plus volatils que ceux des économies développées. Cela est dû à des facteurs tels que l'instabilité politique, les fluctuations monétaires et les incertitudes économiques. Les sessions de participation stratégique peuvent amplifier cette volatilité, ce qui peut rendre les investissements plus risqués.


Manque de liquidité : Les bourses des pays en voie de développement peuvent avoir une liquidité limitée par rapport aux grandes bourses mondiales. Cela signifie qu'il peut être difficile de trouver des acheteurs ou des vendeurs pour les actions ou les titres de participation stratégique. Un manque de liquidité peut entraîner des difficultés pour entrer ou sortir d'une position, ce qui peut limiter les possibilités de négociation et augmenter les risques.

Réglementation et gouvernance faibles : Les marchés financiers des pays en voie de développement peuvent être confrontés à des lacunes en termes de réglementation et de gouvernance. Les règles relatives à la participation stratégique peuvent être moins claires ou moins strictement appliquées, ce qui peut favoriser des pratiques frauduleuses ou manipulatrices. Les investisseurs peuvent donc être exposés à un risque accru de corruption, de mauvaise gestion ou de manipulation des prix.

Risque politique et économique : Les pays en voie de développement sont souvent plus vulnérables aux risques politiques et économiques que les économies développées. Les changements de politique, les crises économiques, les instabilités sociales ou les conflits peuvent avoir un impact majeur sur les investissements. Les sessions de participation stratégique peuvent donc être soumises à un risque politique et économique plus élevé, ce qui peut entraîner des pertes importantes pour les investisseurs.

Accès limité à l'information : Dans certains pays en voie de développement, l'accès à des informations précises et fiables sur les sociétés cotées peut être limité. Il peut y avoir un manque de transparence dans les rapports financiers, ce qui rend difficile pour les investisseurs de prendre des décisions éclairées. Cela peut augmenter le niveau d'incertitude et les risques liés aux sessions de participation stratégique.

CMF au boulot !


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Posté le 05/06/2023 13:50:05

Le CMF est le plus maux de notre bourse ! Vu les volumes des dernières semaines il y'a clairement un délit d'initié flagrant. Et comme d'habitude le CMF ne réagira pas.


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Posté le 05/06/2023 13:00:23
Le CMF doit interpeller le management de l'UIB, pour qu'il communique sur les intentions de la Société Générale quant à une éventuelle cession de sa participation. Cette rumeur revient à chaque avec insistance, ce qui laisse laisse le champs libre à la spéculation et à la manipulation des cours. Le management doit donc confirmer ou infirmer cette information
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Posté le 05/06/2023 13:00:23

L'action UIB a connu ces dernières semaines de forts volumes d'échanges sur la Cote de la Bourse de Tunis animés par un éventuel projet de cession de la Société Générale de sa participation dans le capital de l'UIB (52%).

En effet, sur le seul mois de mai, l'action a grimpé de 21% ramenant son cours à des sommets de plusieurs mois, à 28 dinars, dont une série de neuf séances de hausse consécutives. On note notamment l'acquisition du Groupe UFI, le 30 mai dernier, pour 33 millions de dinars de titres UIB sachant qu'il détenait auparavant 4 % du capital.

L'éventuel désengagement de Société Générale ne serait pas le premier intervenu pour les banques françaises sur le marché bancaire tunisien. Le Groupe BNP Paribas puis le Groupe BPCE avaient déjà cédé leurs participations.

L'UIB a réalisé l'année dernière le meilleur bénéfice de son histoire à 132 millions de dinars dont 27,6 millions de dinars ont été versés aux actionnaires sous forme de dividendes, soit 0,800 dinar par action.

Omar El Oudi


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