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La Tunisie envisage-t-elle de saper l'indépendance de sa Banque centra

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Posté le 30/05/2023 10:58:08

Suite 1er article, Bloomberg a sorti un démonti dans les 12 heures, en se reférant à des propos du Ministre Coopération Internationale, ce cartel des banques existe bel et bien, et il est protégé par l'état


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Posté le 30/05/2023 10:54:52

Olfa El HAmdi haicha fi AMERICA we feket bikom -)

https://www.babnet.net/rttdetail-267441.asp


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Posté le 24/05/2023 16:52:15

bloomberg n'est pas la mère tereza : https://www.challenges.fr/economie/lourde-amende-a-l-agence-bloomberg-pour-diffusion-de-fausses-nouvelles_689883


La question c'est comment bloomberg est arrivé à cette conclusion ? ils ont déjà une copie de l'amendement proposé ? CARTEL de B de mon Q


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Posté le 24/05/2023 16:52:15

Selon l'agence américaine Bloomberg, la Tunisie envisage de saper l'indépendance de sa banque centrale dans le cadre des réformes proposées par le président Kais Saied.

Les changements, qui devront être examinés par l'Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), ajouteraient la Banque Centrale de Tunisie (BCT) à la liste d'institutions limées depuis que le président s'est octroyé les pleins pouvoirs en juillet 2021, " ce qui risque de compliquer davantage les progrès vers l'obtention d'un plan de sauvetage du Fonds monétaire international (FMI) ", estime la même source.

Répondre aux défis de régulation bancaire

Selon Riadh Jaidane, député et membre du bureau de l'ARP chargé des grandes réformes, l'une des idées derrière ces mesures est de remédier à ce qu'il considère comme un " échec " du régulateur dans la gestion des relations avec les banques locales depuis qu'il a acquis une plus grande indépendance en 2016.

Il a fait savoir également que bien qu'il ne soit pas opposé à une banque centrale forte jouant un rôle dans l'économie nationale et les finances publiques, il devrait y avoir " des limites à son indépendance ". Selon lui, cette décision marque le début d'une " nouvelle phase " rompant avec les problèmes qui ont perturbé l'État tunisien.

De son côté, précise Bloomberg, la Banque Centrale de Tunisie n'a pas répondu aux questions adressées à son gouverneur concernant les modifications proposées à ses statuts et leurs implications.

Il va sans dire qu'en 2016, la décision d'indépendance de la banque centrale avait joué un rôle crucial dans l'obtention d'un précédent accord de 2,9 milliards de dollars avec le FMI. Cependant, le gouverneur de la banque centrale et le président Saied sont en désaccord sur la nécessité d'un nouvel accord avec le FMI qui doit encore être approuvé par les administrateurs du FMI.

L'agence américaine rappelle que les réserves de change de la Tunisie seront mises à l'épreuve par le remboursement de 22,4 milliards de yens (162 millions de dollars) arrivant à échéance en août prochain, ainsi que 500 millions d'euros (534 millions de dollars) arrivant à échéance en octobre.

O.E.O


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