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Masse salariale, compensation … le Budget de l’Etat 2022 tourne le dos

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Posté le 29/12/2021 15:10:17
PPRevol : 'quand même' svp
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Posté le 29/12/2021 10:52:43
Un peu de professionnalisme svp!!

Le contenu de l'article et la réponse fournie par la ministre n'ont aucune relation avec ce titre de merde "tourne le dos aux instructions du FMI" !!!

Cette méthode est utilisée dans les articles bidons sur les artistes et les célébrités pour attirer plus de lecteurs! vous n'avez pas l'intension de changer l'actualité de ce site comme même non ? !
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Posté le 29/12/2021 10:52:43

Par Omar El Oudi

L'incertitude règne encore autour d'un nouvel accord avec le Fonds Monétaire International. Bien que la mobilisation des financements extérieurs pour couvrir les dépenses de l'Etat au titre de l'année 2022 soit conditionnée par la conclusion d'un programme avec le FMI, les principaux points clés de cet accord ne sont pas pris en considération dans l'élaboration de la loi de finances 2022.

Il s'agit là principalement des dispositions ayant trait à contenir la masse salariale, à réduire le budget de la compensation et à réformer les entreprises publiques.

Alors que deux programmes du FMI ont été suspendus à cause du non-respect des engagements au titre de la maîtrise de la masse salariale de la fonction publique, le budget de l'Etat pour l'année prochaine prévoit une hausse de 6% de la masse salariale par rapport à 2021 pour atteindre 21,6 milliards de dinars accaparant près de la moitié des ressources totales de l'Etat.

Quant au budget alloué à la compensation, il connaitra l'année prochaine une croissance de 20% par rapport à celui dépensé cette année pour s'établir à 7,2 milliards de dinars, dont 2,9 milliards alloués aux subventions des carburants. En revanche, le FMI mentionnait à maintes reprises qu'il sera essentiel d'exercer un contrôle sur les subventions énergétiques mal ciblées à travers des mesures spécifiques.

S'agissant de la réforme des entreprises publiques, question particulièrement préoccupante pour le FMI, aucune mesure n'est prévue par la loi de finances 2022, bien que plusieurs grandes entreprises publiques croulent sous le poids de la dette et accumulent des arriérés de paiement tout en bénéficiant de la garantie de l'Etat, ce qui pose des risques budgétaires et financiers majeurs.

Malgré tout ce qui précède, la conclusion d'un accord avec le FMI fait partie des quatre hypothèses qui ont servi de base à l'élaboration de la loi de finances 2022 présentée mardi 28 décembre 2021 par la ministre des Finances lors d'une conférence de presse à laquelle ont pris part les ministres de l'Economie et de la Planification, du Commerce et de l'Industrie.

" Nous ne pouvons pas engager toutes les réformes économiques en une seule année. Il s'agit là, non pas de dispositions contradictoires à celles demandées par le FMI, mais du début de la mise en place de plusieurs réformes prévues par un plan élaboré par l'actuel gouvernement et déjà présenté aux équipes du FMI ", a répondu la ministre des Finances, Madame Sihem Boughdiri, à la question d'ilboursa sur l'impact de l'augmentation de la masse salariale des fonctionnaires et du budget alloué à la compensation sur un éventuel accord avec le FMI.

La ministre a, par ailleurs, indiqué que les négociations " officielles " avec les équipes du FMI concernant la conclusion d'un nouveau programme de crédit devraient débuter dans les semaines à venir. " Nous avons tenu plusieurs réunions à distance ces derniers temps avec les équipes du FMI en vue de préparer les négociations officielles qui débuteront éventuellement en janvier. Selon les échos que nous avons reçus, nous devons parvenir à un accord dans les tous prochains mois ", estime Mme Boughdiri.

Il importe de signaler que la conclusion d'un accord avec le FMI permettra de pouvoir mobiliser la totalité du besoin de financement de l'année prochaine qui avoisinera les 20 milliards de dinars. Cela est, toutefois, conditionné par la mise en place de plusieurs mesures dont l'activation du mécanisme automatique d'ajustement des prix à la pompe (Essence, Gasoil, Gasoil 50) à un taux de 3% au lieu de 5% durant la période janvier-septembre 2022, le gel des salaires de la fonction publique, la modernisation de l'administration fiscale, la réduction du déficit budgétaire et la définition d'un plan d'assainissement financier des entreprises publiques.


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