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Remboursement de la dette publique : Qu'est ce qui nous attend pour le

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Posté le 26/08/2021 21:07:51
Decider de vendre carthage cement avec l offre a 1.19 permettra a l'état de résoudre 1% de ce probleme .
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Posté le 24/08/2021 15:01:32
Énormément de dépenses inutiles : la véritable mine où l'état se doit de pomper, ce sont les dépenses dans l'administration publique avec mauvaise gestion et pleins de frais et primes non méritées... inutiles. Et puis surtout les marchés public payés au prix fort aux entreprises privées nationales et internationales. S'ils commencent par ces deux choses avec le payement de taxe du réseau non répertorié, en deux ans maxi nous aurons peu de dettes. Ks avec un commando bien choisi devrai s'y attaquer. Inutile de mettre des mois pour faire de nouvelles lois, il faut juste mobiliser et redéployer les gens qui foutent rien et qui ne sont pas à leur place. De grosses sommes du budget sont disponibles et non dépensées pour cause de non investissement à cause de la crise sanitaire devenue économique. Et jv pas parler de l'énorme recrutement sauvage effectué par nahdha rendant la machine publique encore plus lourde. Bref, faut pas être un génie. LES FAILLES SONT Là, béantes.

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Posté le 24/08/2021 15:01:32

Selon le budget de l'État pour l'année 2021, la Tunisie devrait rembourser sur l'ensemble de cette année des échéances en principal de la dette extérieure d'un montant de 6.506 millions de dinars.

En tenant compte du document du ministère des Finances, relatif à l'exécution du budget de l'État jusqu'au mois de mai 2021, l'État a honoré jusqu'à cette date le remboursement en principal de 1.744 millions de dinars dont principalement le remboursement au mois d'avril 2021 d'une tranche de la souscription qatarie, d'un montant de 250 millions dollars (soit l'équivalent de 681 millions de dinars).

Il est prévu également que la Tunisie rembourse des tranches de prêt en devises pour des montants de 203 millions d'euros (soit l'équivalent de 669 millions de dinars) et 52 millions de dollars (soit l'équivalent de 141,38 millions de dinars).

Aux mois de juillet et août, la Tunisie s'est acquittée du remboursement des deux emprunts obligataires assortis de la garantie des Etats-Unis pour des montants en principal égaux de 500 millions dollars, soit l'équivalent de 1.413 millions de dinars le 23 juillet 2021 et 1.397 millions de dinars le 3 août 2021.

Par conséquent, à fin août 2021, le reliquat des échéances à rembourser d'ici la fin de l'année sur emprunts extérieurs est estimé à 1.952 millions de dinars. À cela s'ajoutent 5.337,5 millions de dinars à rembourser avant la fin de l'année sur des tombées en bons de trésor dont 4.960 millions de dinars sur des BTCT (un record absolu).

Au total, sur les quatre mois restants de l'année, les échéances de remboursement sur dette intérieure et extérieure s'élèvent en principal à 7,3 milliards de dinars et ce, en plus des salaires de la fonction publique à assurer de septembre à décembre pour un montant total de 6,7 milliards de dinars (1,6 milliard de dinars par mois).

Avec hypothèse d'investissement public nul, les autres charges de l'État au titre des dépenses de gestion (dont entretien de véhicules, bons d'essence etc.), de transfert (dépenses d'intervention) et des intérêts de la dette, s'élèvent à 5,1 milliards de dinars pour les quatre prochains mois, soit 1,2 milliard de dinars par mois.

Entre remboursement de la dette intérieure et extérieure et versement des salaires des fonctionnaires et autres dépenses, l'État aura besoin d'ici la fin de l'année de 19 milliards de dinars, soit 4,5 milliards de dinars par mois, contre des recettes fiscales (directes et indirectes) de 2,4 milliards de dinars en moyenne par mois (les recettes non fiscales, dont les dividendes des participations, sont devenues très peu significatives), soit un besoin net mensuel immédiat de 2,1 milliards de dinars que l'Etat doit prospecter dans des nouveaux emprunts (ou des dons).

La révision du modèle du budget de l'État s'impose plus que jamais. Il est ainsi impératif et urgent d'élargir l'assiette de l'impôt, réduire la pression fiscale sur les salaires moyens, lutter davantage contre l'économie informelle, garantir une plus grande justice fiscale et combattre à main de fer l'évasion fiscale dans, notamment, certaines professions libérales ou régimes forfaitaires, privatiser la majorité des entreprises publiques qui ne rapportent rien à l'État mais au contraire un fardeau très lourd à supporter sur le dos du contribuable, changer le modèle de gestion et de gouvernance des établissements publics (administrations et offices), libéraliser totalement le secteur des énergies renouvelables et limiter le rôle de la STEG au transport de l'énergie et, enfin, entreprendre des sanctions disciplinaires contre la corruption sur tous les niveaux du système administratif.

Moez HADIDANE

TERA FINANCES


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