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Le Forum économique mondial a émis un constat sévère à l'encontre de l'Union du Maghreb Arabe (UMA). Créée en 1989 à Marrakech, cette organisation est composée de cinq pays d'Afrique du Nord : l'Algérie, le Maroc, la Mauritanie, la Tunisie et la Libye.
Elle a pour but l'instauration "d'une zone de libre-échange avec le démantèlement de l'ensemble des obstacles tarifaires et non tarifaires au commerce » ainsi que "la création d'une union douanière […] avec adoption d'un tarif extérieur commun vis-à-vis du reste du monde".
Malgré plusieurs sommets dans les années 90, l'Union du Maghreb Arabe a subi un coup d'arrêt depuis la dégradation des relations algéro-marocaines.
En 2010, la Banque mondiale relevait pourtant le potentiel économique qu'amènerait une libéralisation des échanges entre les pays du Maghreb. L'institution basée à Washington estimait ainsi que l'instauration d'une zone de libre-échange pourrait fortement augmenter la croissance dans les pays du Maghreb et réduire l'inflation.
D'après le FEM, "il est aberrant que des biens échangés entre le Maroc et l'Algérie doivent transiter par le port de Marseille, alors qu'ils pourraient simplement passer la frontière terrestre".
Afin de compléter l'UMA, le Forum économique mondial conseille d'ouvrir les frontières intra-Maghreb à la libre circulation des biens et des personnes. L'institution relève également les complémentarités économiques entre la Tunisie et le Maroc, spécialisés dans les services et l'agriculture, et la Libye et l'Algérie disposant d'importantes ressources naturelles.
Publié le 11/07/17 08:44
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