Palmarès des villes les plus chères au monde en 2024

Le dernier classement annuel de Mercer révèle les 100 villes les plus coûteuses pour les expatriés en 2024, avec Hong Kong en tête, suivie de Singapour et de plusieurs villes suisses. Les villes du Moyen-Orient montent dans le classement, tandis qu'Abuja au Nigeria est la ville la moins chère au monde.

L'entreprise américaine de services RH Mercer vient de publier son classement annuel des 100 villes les plus chères au monde pour les travailleurs étrangers en 2024.

À l'échelle mondiale, le classement est dominé par Hong Kong, maintenue en tête comme la ville la plus chère, suivie de Singapour. Ensuite, viennent quatre villes suisses : Zurich, Genève, Bâle et Berne.

Le top 10 des villes les plus chères pour les expatriés est complété par New York (États-Unis), Londres (Royaume-Uni), Nassau (Bahamas) et Los Angeles (États-Unis).

Au niveau africain, les villes les mieux classées sont Bangui, la capitale et la plus grande ville de la République centrafricaine, (14e, en hausse de 12 places), Djibouti (18e) et N'Djamena la capitale du Tchad (21e).

Pour cette édition, 226 villes dans le monde sont incluses dans l'index. En fait, le classement de Mercer est basé sur la comparaison des coûts de plus de 200 articles et services, y compris le logement, le transport, la nourriture, les vêtements et les biens ménagers.

Les villes du Moyen-Orient gagnent du terrain

L'augmentation des coûts de logement et des dépenses générales de la vie a entraîné une montée des villes du Moyen-Orient dans le classement.

Dubaï s'est distinguée comme la ville la plus chère pour les expatriés au Moyen-Orient, occupant la 15e place mondiale, soit une progression de trois places par rapport à l'édition précédente. Djibouti se classe au 18e rang.

Abu Dhabi se trouve à la 43e place, suivie par Riyad au 90e rang et Jeddah au 97e. Le Caire a fortement progressé, passant de la 217e place l'année dernière à la 168e cette année. Quant à Istanbul, elle a également vu son classement s'améliorer, passant de la 185e à la 130e place.

Les villes les moins chères

En bas de l'échelle, la capitale du Nigeria, Abuja, est considérée comme la ville la moins chère pour les travailleurs étrangers, suivie de Blantyre au Malawi (221e), et de Lagos au Nigeria (225e, en baisse de 178 places).

Mercer établit ce classement pour aider les employeurs internationaux à planifier les programmes de rémunération des employés. L'augmentation des prix de l'immobilier dans de nombreuses villes du monde représente un défi pour les employeurs, tout comme la volatilité de l'inflation, qui complique la gestion des compensations liées aux accidents du travail.

Selon le rapport, ces facteurs peuvent rendre difficile pour les employeurs d'attirer et de retenir les meilleurs talents, ce qui peut entraîner une hausse des coûts des salaires et des avantages sociaux, limiter la mobilité des talents et accroître les coûts d'exploitation.

Jihen Mkehli

Publié le 18/06/24 09:50