Le marché pétrolier a enregistré une hausse du prix du pétrole, avec un Brent en hausse de 0,36% à 74,86 dollars le baril. La référence américaine, le West Intermediate Texas (WTI), s'échange à 69,57 dollars les 159 litres, en progression de 0,45%.
Le léger rebond des prix pétrolifères est soutenu par plusieurs facteurs, notamment l'annonce du gouvernement américain de protéger les dépôts bancaires et l'annonce de First Citizens concernant l'achat de la plupart des actifs de la Silicon Valley Bank en faillite.
De plus, les espoirs d'une pause dans les hausses de taux d'intérêt de la banque centrale américaine, la Réserve fédérale (Fed) ont également contribué à améliorer le sentiment sur le marché. Cependant, le marché pétrolier n'a pas été complètement épargné par les vagues d'aversion au risque causées par les turbulences du secteur bancaire.
A celà s'ajoute l'état d'urgence déclaré en Grande-Bretagne à la suite d'une marée noire sur les installations de Wytch Farm à Purbecks, l'un des plus grands champs pétrolifères terrestres d'Europe.
La reprise affichée par les prix du pétrole s'explique, par ailleurs, par les déclarations du président russe, Vladimir Poutine. Il a annoncé son intention de placer des armes nucléaires tactiques en Biélorussie, faisant monter les tensions géopolitiques en Europe. Les propos de Poutine ont été critiqués par l'OTAN, qui les a qualifiés de "dangereux et irresponsables".
Malgré la réduction de la production de pétrole brut de 500 mille barils par jour (b/j) à environ 9,5 millions de b/j, la Russie devrait maintenir ses exportations de pétrole brut en abaissant la production des raffineries en avril. Le vice-Premier ministre russe, Alexander Novak, a déclaré vendredi que Moscou était très proche d'atteindre son objectif de réduction de la production de pétrole brut.
Mariem Ben Yahia
Publié le 27/03/23 09:26