Les cours du brut de Brent atteignent leur plus haut niveau depuis trois ans, portés par les contraintes d'approvisionnement et d'une baisse des stocks de brut des États-Unis, premier consommateur mondial de pétrole.
Le baril de Brent de la mer du Nord se dirige vers les 80 dollars alors que le baril de la référence américaine, le West Texas Intermediate (WTI), voit son cours dépasser les 75 dollars.
Le prix du Brent pour livraison en novembre a fortement augmenté à l'ouverture, aujourd'hui, pour atteindre 79,50 dollars à Londres, enregistrant une hausse de 1,40% par rapport à la clôture de vendredi. A New York, le baril de WTI pour le même mois a progressé de 1,39% à 75,03 dollars.
Il est question de la troisième semaine de gains pour le Brent et de la cinquième pour le WTI. En raison des perturbations engendrées par l'ouragan Ida, les raffineurs de pétrole américains se tournent vers le pétrole irakien et canadien.
L'évolution des prix est facilitée par une offre limitée associée à une demande robuste, provoquant un resserrement du marché pétrolier. Il subsiste des freins à la reprise de la production pétrolière dans le Golfe du Mexique en raison de la tempête Ida. L'offre américaine est perturbée puisque 30 millions de barils n'ont pas été extraits ces 28 derniers jours, selon les analystes de la plus grande banque de gestion de fortune dans le monde, UBS.
Les estimations établies sont en corrélation avec les déclarations de l'Agence américaine d'information sur l'Énergie (EIA), qui a annoncé une septième diminution consécutive des réserves commerciales de brut.
Le rallye haussier ne devrait pas être contrarié. L'analyste en chef des produits de base chez Goldman Sachs, Jeff Curie, anticipe une augmentation du baril de pétrole à 90 dollars dans le cas où l'hiver serait plus froid que d'habitude.
Mariem Ben Yahia
Publié le 27/09/21 10:59