Le marché pétrolier a connu une légère baisse ce matin, avec un Brent pour livraison en avril se négociant à 82,15 dollars le baril, en baisse de 0,02%, et un baril de brut américain, le West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en mars vendu à 75,82 dollars avec une baisse de 0,08%.
Cette performance sur les marchés de l'énergie est la conséquence de plusieurs facteurs clés, notamment l'accumulation des stocks aux États-Unis, ainsi que la nouvelle augmentation des taux d'intérêt de la banque centrale américaine, la Réserve fédérale (Fed).
Les stocks de pétrole brut, d'essence et de distillats aux États-Unis ont augmenté selon le rapport de l'Energy Information Administration (EIA), en raison d'une baisse de la demande dans la première économie mondiale. De son côté, l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) a annoncé son engagement à maintenir son rythme de production fixé en octobre 2022, soit deux millions de barils par jour, afin de stabiliser les prix.
Le tarissement des cours pétrolier a, en outre, été alimenté par la hausse des taux d'intérêt de 0,5% de la Banque Centrale Européenne (BCE). Le resserrement de la politique monétaire de la zone euro sera poursuivi au mois de mars, selon l'institution régulatrice européenne.
La plupart des grands investisseurs s'attendent à une hausse des prix de l'énergie en 2023. La banque d'investissement Goldman Sachs anticipe un prix du pétrole à 100 dollars le baril l'année prochaine, tandis que JP Morgan prévoit un prix moyen de 90 dollars les 159 litres de brut en 2023.
Mariem Ben Yahia
Publié le 03/02/23 09:38