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Après le lancement de l'offensive de Moscou en Ukraine, les marchés européens ont ouvert en très forte chute, dans le sillage des Bourses asiatiques et de Wall Street la veille. La Bourse de Moscou chutait de plus de 45%, en route vers la pire séance de son histoire, après avoir suspendu les échanges quelques heures.
La Bourse de Paris perdait 4,5% en fin de matinée, à environ 6.470 points, un nouveau point bas annuel et son niveau le plus faible depuis début octobre. Le CAC 40 entame sa phase baissière la plus intense depuis la panique boursière de mars 2020.
Les entreprises présentes en Russie se sont écroulées à la Bourse de Paris comme Société Générale, Renault et Alstom. Le Dax à Francfort, lui, abandonnait 3,8%, de même que l'EuroStoxx 50. Wall Street devrait également ouvrir en nette baisse.
Les réactions des marchés ont été particulièrement violentes sur les matières premières, tandis que les investisseurs se précipitaient sur les obligations d'Etat et l'or perçus comme des valeurs refuges en temps de crise.
Les investisseurs craignent qu'en réaction à l'offensive en Ukraine, les États-Unis et l'Europe n'imposent, entre autres, des sanctions au secteur énergétique russe. En effet, l'approvisionnement en pétrole russe disparaîtra du jour au lendemain s'il est confronté à des sanctions et l'OPEP ne peut pas produire assez rapidement pour couvrir ce trou béant.
O.E.O
Publié le 24/02/22 11:57
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