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Banque mondiale : La reconstruction de la Libye coûterait 200 milliards de dollars

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La Libye est à l'heure de la reconstruction après deux guerres civiles qui se sont étendues sur une décennie. Après s'être enlisée dans le chaos total après la mort du colonel Kadhafi en 2011, la Libye a vu ses pertes matérielles pulluler en même temps que l'effondrement de la monnaie nationale, une inflation galopante et un manque de liquidités au niveau du secteur bancaire.

Le ministre de l'Économie du gouvernement d'unité nationale (GNU) libyen, Mohamed Al-Hwaij, a déclaré que la reconstruction du pays coûterait 200 milliards de dollars, sur la base d'études préparées par la Banque mondiale.

Ballet diplomatique intensifié  

Dans une interview accordée hier à la chaine américaine arabophone, Al-Hurra, le ministre libyen de l'Économie a souligné que les nombreux forums organisés avec des hommes d'affaires et entrepreneurs tunisiens, algériens, égyptiens, turcs, italiens et français représentaient le moteur de la reconstruction libyenne.

En outre, la Libye a scellé un accord avec les États-Unis portant sur un partenariat dans le secteur de l'énergie. Il est question de porter la production à 3 millions de barils de pétrole par jour (b/j) dans les années à venir.

Le coût de la reconstruction libyenne porté à la hausse

Au mois de septembre, l'économiste libyen Kamal Mansouri avait évalué les dégâts liés aux dix années de guerre civile " dépassent les 100 milliards de dollars " tout en prévoyant que les pays qui " décrocheraient la plus grosse part du gâteau " seraient la Turquie, l'Italie et l'Égypte. Le secteur pétrolier libyen a également été fortement touché par dix ans d'instabilité et de conflits armés.

Le blocus des terminaux pétroliers organisé par les milices du général Haftar depuis janvier 2020 a amplifié la crise économique. La production pétrolière s'est effondrée, et le pays ne produit plus que 120.000 b/j contre 1,14 million en décembre 2019. L'acteur principal de l'industrie pétrolière libyenne, la National Oil Corporation (NOC), a ainsi subi des pertes financières s'élevant à environ 2 milliards de dollars par mois.

Le nouveau souffle que représentait le printemps arabe a meurtri plusieurs économies de la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA). La Syrie pâtit également d'une décennie de guerre civile et de chaos politique et sécuritaire. Toujours est-il que la Libye " représentera un plus grand champ de compétition pour la construction ", selon le professeur de politique et de relations internationales à l'Université d'Oxford, Samuel Ramani.

Mariem Ben Yahia

Publié le 20/09/21 14:21

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