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Dans le passé nous avons vécu des situations de forte inflation, mais elle n'avait pas été maitrisée par le relèvement du taux directeur, mais par la limitation des crédits à la consommation et c'était plus efficace et plus sain . Vous allez me dire accords internationaux et tout le bazar, oui mais même ces accords permettent, pendant un durée déterminée, de recourir à des mesures exceptionnelles de protection.
Il s'agit donc d'imposer sa souveraineté et de défendre ses intérêts vitaux. Nous l'avons bien fait pour les emprunts extérieurs, pourquoi nous ne le faisons pas pour les taux qui sont un moteur essentiel et capital pour l'augmentation de la production et de la richesse.?
Ils nous ont bien cassé la tête avec leurs histoire de faillite d'Etat imminent, dans 3 mois au maximum, affirmait "un expert". Ben non nous sommes toujours là et même les agences de notation commencent à changer d'avis.
dans une économie pauvre et fragile comme la notre, l'inflation ne peut être maîtrisée que par l'augmentation de la production et des richesses. l'arrêt de l'appareil de production suite à l'augmentation des coûts, directs et indirects inhérents au financement, ne fait que l'aggraver.
Franchement, je pense qu'il faut avoir le courage d'oser c'est tout.
Le Conseil d'Administration de la Banque Centrale de Tunisie (BCT) s'est réuni le 22 mars 2024 et a passé en revue les récents développements économiques et financiers à l'échelle internationale et nationale, et les perspectives de l'inflation à moyen terme.
Selon le communiqué de la BCT, les perspectives des prix à la consommation laissent présager une poursuite de la détente graduelle de l'inflation avec un taux qui se situerait au voisinage de 7%, en moyenne, en 2024 contre 9,3% en 2023.
Toutefois, la trajectoire future de l'inflation demeure entourée de risques haussiers en relation, notamment, avec la remontée des prix internationaux sur fond de l'escalade des tensions géopolitiques, de l'aggravation du stress hydrique et d'une accentuation des pressions sur les finances publiques.
Le Conseil note qu'en dépit de l'estompement des effets induits par les chocs externes, l'inflation continue à évoluer sur des paliers historiquement élevés et demeure encore soumise à des pressions d'origine interne. Par conséquent, contenir les pressions provenant d'une hausse excessive de la demande, comparativement aux capacités de production du pays, constitue une condition sine qua non pour maintenir l'inflation sur une tendance baissière, au cours de la période à venir.
Le Conseil considère qu'il est primordial, pour le moment, de continuer à consolider le processus désinflationniste ainsi que la résilience du taux de change du dinar vis-à-vis des principales devises. Il décide de maintenir le taux directeur de la Banque Centrale de Tunisie inchangé à 8%.
O.E.O