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La récente note de la Banque centrale de Tunisie (BCT) adressée aux banques qui considère les voitures neuves comme étant un produit de consommation jugé non-essentiel, met en péril la survie de plusieurs concessionnaires automobiles de la place. C'est du moins ce que constate M. Mehdi Mahjoub, porte-parole de la Chambre syndicale des concessionnaires automobiles relevant de l'Union Tunisienne de l'Industrie et du Commerce (UTICA).
Contacté par nos soins, M. Mahjoub, a indiqué que cette mesure ainsi que celles relatives aux augmentations des taxes sur les importations prévues dans le projet de loi de finances 2018, vont mettre en péril la survie de plusieurs concessionnaires automobile de la place et enflammer encore les prix des véhicules neufs qui coûtent déjà cher en Tunisie.
D'abord, explique M. Mahjoub, la Note de la BCT qui appelle les banques à exiger aux importateurs une caution équivalente à la valeur des marchandises achetées pour se voir délivrer une lettre de crédit, est incompatible avec le fonctionnement actuel qui laisse 180 jours aux importateurs pour régler leur lettre de crédit. "Dans ce cas, les concessionnaires seront obligés de bloquer les fonds sept mois avant la production des voitures. Ce qui nécessitera un énorme effort de trésorerie", a-t-il expliqué.
Par ailleurs, le projet de loi de finances 2018 prévoit une augmentation de 25% des droits de consommation pour l'importation des véhicules particuliers, de 10 à 15% des droits de douane pour les utilitaires et de 1% de la TVA. "Les prix des véhicules neufs vont encore s'enflammer et pourront enregistrer une augmentation de 30%", prévient M. Mahjoub
Publié le 30/10/17 10:57
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