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Pétrole : Le baril de Brent se dirige vers les 85 dollars

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Dans le sillage des autres sources d'énergie, les cours du pétrole poursuivent leur ascension en se dirigeant vers le seuil symbolique des 85 dollars. Le baril de Brent de la mer du Nord a bondi de 1,4% à 83,57 dollars pour se positionner à son plus haut niveau depuis trois ans.

En ce qui concerne la référence américaine, le West Texas Intermediate (WTI), elle a vu son cours progresser de 1,9% à 80,84 dollars les 159 litres, marquant un sommet de sept ans.

Aucun signe d'assouplissement des prix ne semble apparaître au milieu de la reprise économique des pays du Nord. En effet, les activités et les approvisionnements restreints des principaux producteurs sont le socle des renchérissements des prix.

Le Brent est sur la bonne voie pour sa quatrième semaine haussière consécutive, alors que le WTI se dirige vers sa septième augmentation hebdomadaire. Pour l'année, le Brent et le WTI sont désormais en progression de plus de 60%.

Par ailleurs, les cours du brut de la mer du Nord poursuivraient leur renchérissement au cours des prochains jours alors que les États-Unis ont du mal à se remettre des perturbations causées par l'ouragan Ida.

Les décisions de l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) et de ses alliés poussent également les prix à la hausse. En effet, le cartel reste réticent à augmenter la production vers les niveaux d'avant la pandémie. Les principaux pays producteurs de pétrole ont reconduit leur stratégie d'augmentation modeste de la production mensuelle en réinjectant uniquement 400.000 barils par jour de plus pour le mois de novembre.

En d'autres termes, l'OPEP et ses alliés conserve quotidiennement près de 5 millions de barils de brut sous terre. Ainsi, le marché pourrait maintenir les prix du brut à flot au milieu d'une reprise timide de la production américaine.

Ces derniers jours, les prix haussiers du pétrole se mêlent à une envolée générale des cours des matières premières, notamment ceux du gaz naturel et du charbon, dans un contexte de crise énergétique qui balaie l'Europe et l'Asie.

La forte demande de carburant, en sus d'une reprise économique et du trafic aérien et routier ainsi que d'une offre limitée accentuent l'appréciation de l'or noir. Néanmoins, des inquiétudes subsistent quant au ralentissement de la croissance mondiale en raison de la poursuite du rallye haussier.

Mariem Ben Yahia

Publié le 11/10/21 10:40

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