Pas de flambée du pétrole après l’attaque de l’Iran

Ce lundi, les prix du pétrole ont connu une baisse suite à une réduction des primes de risque par les acteurs du marché, en réaction à l'attaque iranienne au Proche-Orient.

Les contrats à terme sur le Brent pour livraison en juin ont enregistré une baisse de 50 cents, soit 0,5%, se situant à 89,95 dollars le baril.

Parallèlement, les contrats à terme sur le West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en mai ont également diminué de 52 cents, soit 0,6%, pour s'établir à 85,14 dollars le baril.

Malgré la production actuelle de l'Iran dépassant les 3 millions de barils par jour (b/j) de pétrole brut en tant que membre important de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), les risques d'approvisionnement sont aggravés par des sanctions potentiellement plus strictes sur le pétrole et la possibilité d'une riposte israélienne ciblant les installations énergétiques iraniennes.

Actuellement, l'OPEP dispose d'une capacité de production inutilisée de plus de 5 millions de b/j. Vendredi dernier, les prix du pétrole avaient grimpé en anticipation des représailles iraniennes, atteignant leur plus haut niveau depuis octobre.

Par ailleurs, les analystes avaient largement anticipé une hausse des prix, du moins à court terme, mais ont souligné que des effets de prix plus significatifs et durables nécessiteraient une perturbation majeure de l'approvisionnement, telle que des restrictions sur la navigation dans le détroit d'Ormuz, près de l'Iran.

Jihen Mkehli

Publié le 15/04/24 08:08