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Les prix du pétrole chutent après l’annonce du cessez-le-feu au Moyen-Orient

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Les marchés ont rapidement montré leur soulagement. À peine l'annonce du cessez-le-feu au Moyen-Orient faite, les prix du pétrole ont poursuivi leur chute.

 

 

Les prix de l'or noir ont continué de baisser dans la nuit de lundi à mardi 24 juin, après avoir déjà dévissé de plus de 7 % hier.

À l'issue des échanges asiatiques, les cours ont affiché une chute de plus de 5 %. Le Brent de la mer du Nord s'échangeait autour de 67,89 dollars le baril, en repli de 5,02 %, tandis que le WTI américain cédait 5,21 % pour tomber à 64,94 dollars.

Il s'agit d'une correction brutale suite à l'acceptation d'un cessez-le-feu bilatéral au Moyen-Orient, annoncée par le président américain Donald Trump. Ainsi, pour les investisseurs, les inquiétudes sur une escalade du conflit au Moyen-Orient s'étant atténuées depuis lundi, les traditionnelles valeurs refuges perdaient de leur éclat.

Les opérateurs de marché, qui attendaient jusque-là sur une flambée durable des prix en cas de conflit prolongé, ont brusquement révisé leurs positions. Le soulagement l'a emporté sur la crainte et une vague de ventes a emporté les cours du brut.

Un cessez-le-feu annoncé

Le président américain Donald Trump a annoncé tard lundi 23 juin un cessez-le-feu accepté des deux parties, mettant fin à ce qu'on pourrait désormais appeler la " guerre des 12 jours ".

Selon son message, ce cessez-le-feu devait entrer en vigueur mardi, et se dérouler en deux temps sur 24 heures. D'abord, l'Iran arrêterait toutes ses opérations, puis Israël ferait de même 12 heures plus tard.

Toutefois, selon l'AFP, Téhéran a nuancé cette annonce en précisant qu'il n'y avait " pas d'accord " formel à ce stade, mais qu'il n'avait " pas l'intention " de poursuivre ses frappes si Israël cessait ses offensives.

Pour l'heure, cette situation n'a eu " aucun impact significatif " sur le détroit d'Ormuz, ce passage stratégique étroit reliant le Golfe persique au Golfe d'Oman, par lequel transite environ 20 % du pétrole mondial, selon les experts.

Rappelons que cette zone est particulièrement vulnérable du fait de sa faible largeur d'à peine 50 kilomètres  et de sa profondeur limitée, qui ne dépasse pas 60 mètres. Ainsi, une fermeture prolongée du détroit serait un véritable cauchemar pour les marchés, capable de faire exploser les prix du pétrole.

Jihen Mkehli

 

Publié le 24/06/25 09:00

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