L'économie britannique a bondi de 5,5% au deuxième trimestre 2021, plus que ce que les experts avaient prévu. Les projections tablaient sur une progression de 4,8% du Produit Intérieur Brut (PIB) entre avril et juin 2021.
La revue à la hausse se fonde sur les effets de l'assouplissement des restrictions liées à la pandémie. L'économie est désormais inférieure de 3,3% à ce qu'elle était avant la le déclenchement de la crise sanitaire l'année dernière, selon les chiffres officiels de l'Office for National Statistics (ONS).
Le consommateur britannique a propulsé l'économie nationale. En effet, le taux d'épargne des ménages a fortement chuté, passant de 18,4% au cours des trois premiers mois de 2021 à 11,7% au deuxième trimestre. Par ailleurs, les dépenses des ménages se sont accrues de 7,9% dans l'ensemble entre avril et juin.
Les commerçants, les restaurants et les pubs ont enregistré la plus grande contribution au PIB au vu des nouvelles habitudes et désirs de consommation des Britanniques. Le secteur de l'hôtellerie a réalisé la meilleure performance à travers une amélioration de 87,6%, en rythme trimestriel. En ce qui concerne l'activité des commerçants, elle s'est améliorée de 13,1% entre avril et juin 2021.
La production manufacturière a progressé de 1,8% au deuxième trimestre, malgré une pénurie de puces électroniques qui a nui à la production automobile.
Mercredi, le gouverneur de la Banque d'Angleterre (BoE), Andrew Baily, a indiqué que la conjoncture britannique retrouverait un niveau de production similaire à celui affiché avant la pandémie d'ici début 2022.
En outre, l'organisme régulateur a annoncé se préparer à une première hausse des taux d'intérêt en raison des prévisions de hausse du taux d'inflation à 4%. La politique monétaire décidée par la BoE serait inédite puisqu'il n'y a pas eu d'augmentation de taux depuis le début de la pandémie.
Mariem Ben Yahia
Publié le 30/09/21 11:29