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Dans le secteur de l'énergie, les prix du pétrole sont en chute libre depuis une semaine et demie, avec une baisse de 10%. Néanmoins, le Brent a augmenté de 0,1% pour atteindre 78,5 dollars le baril tandis que le brut américain, le West Intermediate Texas (WTI) a chuté de 0,2% pour s'échanger à 74,6 dollars les 159 litres.
La situation est principalement attribuée à la faiblesse des données économiques aux États-Unis, qui suggèrent une baisse de la demande. Le ralentissement du PIB au premier trimestre et une inflation qui résiste au-dessus des attentes affectent les marchés. Les résultats trimestriels des grandes banques européennes ont toutefois compensé ces craintes.
L'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) et ses alliés avaient réduit volontairement leur production pour stabiliser les prix, mais cela n'a pas suffi à calmer les craintes économiques, car les prix ont chuté après une première reprise.
En outre, la faiblesse de la demande chinoise de pétrole au premier trimestre 2023 suscite des inquiétudes quant à la demande mondiale et à la faiblesse économique. Les réductions de production pourraient ne pas suffire à lutter contre les perceptions d'une baisse de la demande, et les commerçants devraient se méfier des actions gouvernementales en Inde et en Chine.
Il convient de noter que le secteur des valeurs énergétiques a également reculé de 0,5%. Les investisseurs s'inquiètent des éventuels effets sur la demande d'énergie en cas de ralentissement économique. La baisse des prix du pétrole pourrait également avoir un effet sur les marchés boursiers, car les entreprises pétrolières et gazières représentent une part importante de nombreux indices boursiers.
Mariem Ben Yahia
Publié le 28/04/23 09:16
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