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Le déficit budgétaire de la Tunisie s'améliore de 28% au premier trimestre

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Le déficit budgétaire de la Tunisie, arrêté au terme des trois premiers mois de l'année en cours, s'est amélioré de 28% par rapport à la même période de l'année précédente pour s'établir à 760 millions de dinars.

Comme en témoigne les résultats provisoires de l'exécution du budget de l'Etat à fin mars 2021, cette amélioration du déficit budgétaire résulte de l'effet combiné du recul des dépenses de l'Etat et de la progression des recettes fiscales.

Ainsi, à fin mars 2021, les ressources budgétaires s'établissent à 7,85 milliards de dinars, contre 7,7 milliards à la même date d'il y a un an, soit une légère croissance de 1,7%. Cette évolution résulte essentiellement de la hausse des recettes fiscales de 13% passant de 6,7 milliards de dinars à 7,6 milliards. En revanche, les recettes non fiscales accusent une chute de 77% pour s'établir à 235 millions de dinars.

S'agissant des impôts directs, ils ont progressé de 9,8% à fin mars à 3,25 milliards de dinars. Dans le détail, l'impôt sur les revenus a augmenté de 10,1% pour se situer à 2,5 milliards de dinars dont 1,65 milliards d'impôts sur les salaires (+10,5%). Pour les recettes provenant des impôts sur les sociétés, elles ont augmenté de 9,1% à 773,7 millions de dinars en raison de la hausse des impôts sur les sociétés non pétrolières de 11% pour s'élever à 620 millions de dinars.

Quant aux impôts indirects, ils ont augmenté de 15,5% à 4,3 milliards de dinars. Cette croissance résulte essentiellement de la hausse des droits de douane de 9,7% à 327,8 millions de dinars, de la TVA de 21,5% à 2 milliards de dinars et des droits de consommations de 12,4% pour se situer à 750 millions de dinars. Par ailleurs, les autres impôts indirects affichent une progression de 9,5% à 1,17 milliard de dinars.

En ce qui concerne les dépenses totales de l'État, elles s'établissent à fin mars dernier à 9,2 milliards de dinars, contre 9,15 milliards un an plutôt. Ces dépenses sont composées des charges budgétaires pour 8,6 milliards de dinars (-2,3%) et des prêts de 623,2 millions de dinars.

Les charges budgétaires sont composées essentiellement (60%) des dépenses salariales qui ont atteint 5,15 milliards de dinars enregistrant une croissance de 4,7%. Quant aux dépenses d'interventions elles sont passées à 1,55 milliard de dinars, soit une baisse de 12%.

Pour les charges relatives aux intérêts de la dette, elles ont augmenté de 1,2% pour s'établir à 1 milliard de dinars à fin mars dernier.

Omar El Oudi

Publié le 17/05/21 10:30

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