Les prix du pétrole sont toujours volatils en raison de divers problèmes économiques mondiaux. Le baril de Brent de la mer du Nord se dirige aujourd'hui vers les 115 dollars alors que la référence américaine, le West Intermediate Texas (WTI), voit ses 159 dépasser les 110 dollars. Les facteurs moteurs sont toujours la Chine, les États-Unis, des niveaux d'offre inférieurs à la demande.
Les contrats à terme sur le Brent pour juillet ont augmenté de 0,78% par rapport à l'ouverture pour se situer autour de 114,73 dollars dans la matinée. Les contrats à terme sur le brut américain pour livraison en juillet se sont renforcés de 0,99% pour s'établir à 110,86 dollars.
L'offre mondiale d'or noir se tend parallèlement à un rebond de la demande carburant aux États-Unis en raison du début des grandes vacances qui débuteront le 30 mai avec le Memorial Day et qui prendront fin au mois de septembre. De plus, les stocks d'essence ont chuté de 4.2 millions de barils, selon les données de l'American Petroleum Institute (API), même si l'agence rapporte un renforcement de 567 mille barils des stocks de WTI.
La demande croissante aux États-Unis devrait compenser les craintes liées à une éventuelle récession et des blocages en Chine en raison de la politique zéro Covid mise en place par les autorités.
Néanmoins, les prix pourraient baisser étant donné que depuis le mois de mars, la Russie a augmenté ses livraisons de brut vers l'Inde à un prix bradé de 25 dollars. Le Centre d'Études Prospectives et d'Informations Internationales (Cepii), rattaché au Premier ministère français explique " le signal transmis par la Russie est qu'elle n'hésiterait pas à casser les prix s'ils venaient à augmenter leur production ".
Mariem Ben Yahia
Publié le 25/05/22 13:47