Les prix du pétrole ont atteint de nouveaux sommets après le refus de l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) et de ses alliés d'un allégement des coupes des productions du brut.
Le statu quo a amplifié les tensions entre les États-Unis, l'Europe et la Chine ce qui a propulsé le baril de Brent à près de 82 dollars, contre 78 dollars pour la référence américaine, le West Intermediate Texas (WTI).
L'envolée des cours pétrolifères a été alimentée par la décision du cartel. En se plaçant respectivement à 81,78 dollars et 77,97 dollars, le Brent de la mer du Nord et le WTI ont retrouvé des sommets jamais vus depuis respectivement octobre 2018 et novembre 2014.
Les prix ont bondi d'environ 10% le mois dernier lorsque les ouragans Ida et Nicholas ont balayé la côte sud-est des États-Unis. Les catastrophes naturelles ont conduit à la fermeture des installations pétrolières situées dans le golfe du Mexique pendant plusieurs semaines.
La banque Goldman Sachs souligne qu'un hiver plus froid que d'habitude approche dans l'hémisphère nord cette année, ce qui pourrait entraîner une augmentation de la demande de fioul domestique. L'institution a révisé son estimation du prix du Brent à la fin de l'année à 90 dollars contre 80 dollars auparavant.
Ainsi, son prix pourrait grimper de 12% au cours du prochain trimestre. Il convient de noter que le prix du brut américain WTI a bondi de 60% cette année seulement, tandis que le prix du brut Brent a également grimpé de 50% depuis le début de l'année.
Mariem Ben Yahia
Publié le 05/10/21 11:18