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La Tunisie réduit de 42% son déficit budgétaire à fin juillet à 2,6 milliards de dinars

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La Tunisie est parvenue à réduire son déficit budgétaire de 42% au terme des sept premiers mois de l'année en cours par rapport à la même période en 2020, pour s'établir à 2,6 milliards de dinars, contre 4,5 milliards à fin juillet 2020, selon les résultats provisoires de l'exécution du budget de l'Etat.

Cette réduction du déficit résulte de l'effet combiné de la hausse des ressources budgétaires, notamment les recettes fiscales, et de la quasi-stagnation des dépenses.

En effet, à fin juillet dernier, les ressources budgétaires s'établissent à 18,2 milliards de dinars, contre 16,4 milliards à la même date d'il y a un an, soit une croissance de 10,8%. Cette évolution résulte essentiellement de la hausse des recettes fiscales de 15% passant de 14,7 milliards de dinars à 17 milliards, tandis que les recettes non fiscales accusent une chute de 16% à 1,1 milliard de dinars.

Au niveau des recettes fiscales, les impôts directs ont progressé de 4,6% à fin juillet dernier à 7 milliards de dinars. Dans le détail, les impôts sur les revenus ont augmenté de 5,1% pour se situer à 5,3 milliards de dinars dont 3,8 milliards provenant des impôts sur les salaires (+13,6%).

Pour les recettes émanant des impôts sur les sociétés, elles ont augmenté de 3,1% à 1,8 milliard de dinars en raison de la hausse des impôts sur les sociétés non pétrolières de 8,1% pour s'élever à 1,45 milliard de dinars. Quant à l'impôt sur les sociétés pétrolières, il a reculé de 15% à 315,2 millions de dinars.

Quant aux impôts indirects, ils ont augmenté de 24% à 9,9 milliards de dinars. Cette croissance résulte essentiellement de la hausse des droits de douane de 21,6% à 790 millions de dinars, de la TVA de 30% à 4,9 milliards de dinars et des droits de consommations de 18,8% pour se situer à 1,75 milliard de dinars.

En ce qui concerne les dépenses totales de l'État, elles s'établissent à fin juillet dernier à 20,7 milliards de dinars, contre 20,6 milliards un an plutôt, enregistrant une légère hausse de 0,3%.

Les charges budgétaires sont composées essentiellement (57%) des dépenses salariales qui ont atteint 11,7 milliards de dinars enregistrant une croissance de 5,3%, des dépenses d'interventions de 4 milliards de dinars (+8,8%) et des charges de financement (intérêts de la dette) de 2,4 milliard de dinars (+1,2%).

En revanche, les dépenses d'investissement ont reculé de 36% sur les sept premiers mois de l'année pour se situer à 1,8 milliard de dinars, contre 2,8 milliards une année auparavant.

Il sied de rappeler que la loi de finances de 2021 prévoit un déficit budgétaire de 7,9 milliards de dinars (6,6% du PIB), contre un déficit de 11,2 milliards l'année dernière (9,6% du PIB).

Omar El Oudi

Publié le 27/09/21 12:50

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