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La région MENA verra sa croissance fléchir à 2,6% en 2017 selon la Banque mondiale

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Selon le rapport semestriel de suivi de la situation économique dans le région MENA publié lundi 17 avril 2017 par la Banque mondiale (BM) en marge d'une réunion organisée par le Fonds monétaire international (FMI), la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord verra son taux de croissance fléchir de 3,5% en 2016 à 2,6% en 2017. 

Cependant, après 2017, sous l'impulsion des réformes en cours, la situation devrait s'améliorer légèrement, et la croissance pourrait dépasser 3% en 2018 et en 2019, estime la BM.

"Aucune zone dans la région n'a échappé aux répercussions de l'instabilité qui y sévit : vies dévastées, perturbation des échanges commerciaux, découragement des investissements…, souligne Hafez Ghanem, vice-président de la Banque mondiale pour la Région Moyen-Orient et Afrique du Nord.

Malgré tout, les perspectives de développement de la région inspirent désormais à la Banque mondiale un "optimisme prudent" en raison des signes prometteurs que laissent entrevoir les résultats des réformes économiques, de la stabilité que laisse deviner le marché du pétrole, et du fait que tôt ou tard, tous les conflits finissent par être résolus.

Bien qu'on s'attende à un recul de la croissance globale de la région sous l'effet d'un ralentissement des économies des pays exportateurs de pétrole, les pays importateurs de pétrole devraient afficher de meilleurs résultats et connaître une croissance de 3,5% en 2017, alors qu'elle n'était que de 2,9% l'année précédente, précise le communiqué de la BM.

En dépit de perspectives économiques globalement décevantes dans la région, le rapport attire l'attention sur certains signes encourageants de reprise dans des pays comme l'Égypte, qui s'emploie à mettre en œuvre avec succès des réformes essentielles pour accroître ses recettes et maîtriser ses dépenses, et où l'investissement direct étranger (IDE) devrait être multiplié par deux en 2017 pour atteindre 5 milliards de dollars.

Dans un dossier spécial consacré aux conséquences des conflits qui sévissent en Libye, en Syrie et au Yémen, le rapport met aussi en évidence des stratégies de reconstruction susceptibles de favoriser et consolider la stabilité. Ces guerres civiles, outre les souffrances incommensurables qu'elles infligent aux populations des trois pays concernés et les coups portés à leurs institutions et à leur économie, ont également des répercussions sur les pays voisins comme la Jordanie, le Liban et la Tunisie, qui doivent accueillir un nombre sans précédent de réfugiés en même temps qu'ils subissent une fragilisation du commerce, du tourisme et de la sécurité.

Publié le 18/04/17 14:35

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