Jalloul Ayed : Dernière ligne droite vers la présidence de la BAD

Le compte à rebours pour l'élection du futur président de la Banque africaine de développement (BAD) a commencé. Jalloul Ayed, ancien ministre des Finances du gouvernement BCE en 2011 et candidat officiel de la Tunisie dans cette course, était très motivé, très enthousiaste et désireux de réussir, lors d'une conférence de presse qu'il a tenue aujourd'hui jeudi pour présenter sa vision pour la banque et parler de ses chances d'être le futur président de la BAD.

La donne n'est pas simple, mais le coup est jouable

Contrairement à ce que pensent certains, ce poste de président de l'institution ne sera en aucune manière attribuée par complaisance. C'est pour cela que M. Ayed a misé sur son étroite expérience dans le secteur bancaire et son franc succès dans le développement des actions ciblant le secteur privé, un secteur dans lequel la BAD s'est davantage investie depuis quelques années.

C'est un milieu qu'il connait bien et qui le connait bien. De Tunis à Londres en passant par Rabat, Jalloul Ayed  a manifestement laissé son empreinte positive sur l'économie.

Alors, qu'a fait la Tunisie pour donner plus de chances à son candidat ?

Selon Jalloul Ayed, il est satisfait de l'effort déployé par le gouvernement pour appuyer sa candidature. Il a cité les émissaires désignés par la présidence de la république et le soutien manifesté de Slim Chaker, ministre des Finances, lors des réunions annuelles du FMI et du groupe de la Banque Mondiale tenues récemment à Washington.

"De mon côté, j'ai fait un grand effort et j'ai profité d'un excellent carnet d'adresse que je possède dans les milieux d'affaires. J'ai tout fait dans les règles de l'art et je n'ai travaillé que pour le compte de mon pays", a déclaré Jalloul Ayed, qui ajoutera qu'il a été agréablement surpris du soutien volontaire de la société civile ainsi que de plusieurs hommes d'affaires.

Jalloul Ayed a donc de grandes chances d'être le futur président de la Banque africaine de développement. Mais, la société civile doit être plus active voire percutante. Si on veut que notre candidat gagne. 

Omar El Oudi 

Publié le 30/04/15 15:37