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Le Danemark, leader mondial en e-gouvernance, établit la référence, tandis que six pays africains figurent dans le Top 100.
Six pays africains se distinguent dans le dernier classement 2024 de l'Indice de Développement du E-Gouvernement (EGDI), figurant dans le Top 100 mondial.
Publié par le département des affaires économiques et sociales du Secrétariat général des Nations unies, cet indice évalue la capacité de 193 gouvernements à intégrer les technologies de l'information afin d'améliorer l'efficacité des services publics.
Le leader du continent est l'Afrique du Sud, qui se classe 40e au niveau mondial avec un indice EGDI de 0,8616, soutenu par de solides performances dans les services en ligne (0,8872) et les infrastructures de télécommunications (0,8951).
Elle est suivie par Maurice (76e) qui présente également un indice EGDI. La Tunisie, 3ème en Afrique et 87e dans le monde, affiche un indice de 0,6935, avec des scores respectifs de 0,5951 en services en ligne, 0,6497 en compétences humaines et 0,6935 en infrastructures.
Vient ensuite le Maroc (90e) avec un EGDI de 0,6841. Les Seychelles se positionnent 92e avec un indice de 0,6773. Enfin, l'Égypte, en 6e position, se classe 95e au niveau mondial et présente un EGDI de 0,6699.
Les pays leaders en matière d'e-gouvernance
Le Danemark est le leader mondial en matière d'e-gouvernance, suivi de l'Estonie et de Singapour, qui complètent le top 3 mondial avec des scores respectifs de 0,9954 et 0,9362.
À l'opposé, le bas du classement est dominé par des pays d'Afrique subsaharienne, les quatre dernières positions étant occupées par des nations africaines. La Centrafrique ferme la marche au 193e rang mondial avec un score de 0,0947.
Juste devant elle se trouvent le Soudan du Sud (192e, score de 0,1191), la Somalie (191e, score de 0,1468) et l'Érythrée (190e, score de 0,1576).
L'indice repose sur trois piliers principaux, chacun comprenant plusieurs critères. Le premier, le Capital humain (HCI), évalue des aspects tels que le taux d'alphabétisation des adultes, le taux brut de scolarisation, les années de scolarité attendues et les années moyennes de scolarité.
Le deuxième pilier, les Infrastructures de télécommunications (TII), examine le cadre institutionnel, la prestation de services, l'accès aux contenus, la technologie et la participation électronique. Enfin, le troisième pilier, les Services en ligne (OSI), considère le cadre institutionnel, la fourniture de services, l'accès aux contenus, la technologie et l'e-gouvernement.
Les pays sont classés sur une échelle allant de 0 à 1. Plus l'EGDI d'un pays est proche de 1, plus il est performant, et inversement.
Jihen Mkehli
Publié le 23/09/24 11:35
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