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Le sixième investisseur mondial en Afrique n'est autre que l'Italie avec des Investissement Directs à l'Étranger (IDE) qui atteignent les 28 milliards d'euros en 2018 selon la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED). La France, les Pays-Bas, les États-Unis, le Royaume-Uni et la Chine la devancent. L'oriflamme italienne est principalement portée par le géant pétrolier, ENI.
Chef de file des ces IDE italiens sur le continent africain, ENI, détenue à hauteur de 30% par l'État italien, est présente dans 14 pays africains. La moitié de la production mondiale d'ENI ainsi que 60% de ses réserves sont assurés par le continent.
Présent en Tunisie depuis 1960, le géant pétrolier italien a achevé la construction de sa centrale solaire de 5 Mégawatt dans le gouvernorat de Tataouine, début décembre. Ce projet dans lequel il détient une participation de 25%, a été réalisé en partenariat avec l'Entreprise Tunisienne d'Activités Pétrolières (ETAP).
La présence du fournisseur italien de pétrole et de gaz est également éminente en Angola, deuxième plus grand producteur de pétrole d'Afrique subsaharienne après le Nigéria. Implantée depuis trois décennies dans ce pays prometteur, la société énergétique y a effectué la découverte de ressources pétrolières s'élevant à plus de deux milliards de barils de pétrole. Un réel trait de génie qui a eu lieu à la mi-2018 dans le cadre d'une intense campagne d'exploration lancée par ENI.
Le groupe est également devenu un acteur majeur du gaz grâce à l'essor du méga-champ égyptien à Zohr. A cela s'ajoute une découverte réalisée en octobre 2019, celle de nouvelles ressources dans le golfe de Suez. Les estimations de cette exploitation s'élèvent à 200 millions de barils de pétrole.
M.B.Y
Publié le 19/12/19 11:15
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