A travers la signature de 99 accords sur le pétrole, 17 milliards de dollars ont été investis dans le secteur pétrolier égyptien sur les sept dernières années, dont deux nouveaux projets dans le secteur pétrochimique conduits entre 2014 et 2021 à Alexandrie et à Damiette pour un investissement de 4,75 milliards de dollars.
A cela s'ajoutent 7 projets de développement de raffineries nourris par un investissement de 5,4 milliards de dollars. D'après le Centre d'information et d'aide à la décision de l'exécutif égyptien, 45 projets de développement de champs pétrolifères ont pu être conduits depuis 2014 grâce à des investissements d'une valeur de 36 millions de dollars.
En outre, les autorités égyptiennes ont évalué la consommation intérieure de gaz naturel à 47 millions de tonnes en 2021, traduisant un bond de 35% par rapport à 2014. Le moteur de cette augmentation est l'accroissement du nombre de logements utilisant cette énergie qui a explosé de 50% pour se chiffrer à 12.3 millions.
L'Égypte est un vieux pays pétrolier avec une exploration qui remonte à la fin du XIXe siècle et une production entamée dès le début du XXe siècle. Néanmoins, à titre de comparaison, la major pétrolière française, TotalEnergies, a réalisé des investissements nets proches de 13 milliards de dollars pour cette année seulement.
Le pays a pris part à l'engagement formulé à la COP 26 et ratifié par plus d'une quarantaine de pays pour mettre fin à tout nouvel investissement dans de nouvelles centrales à charbon mais également pour accélérer le déploiement des énergies " propres ". Pour rappel, la COP 27 aura lieu au pays des pharaons, qui fait partie des territoires les plus menacés par le changement climatique.
Mariem Ben Yahia
Publié le 17/11/21 12:59