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La société Carthage Cement vient de publier ses états financiers individuels relatifs à l'exercice 2014, faisant apparaitre un résultat net déficitaire (avant modifications comptables) de 55,682 millions de dinars contre une perte nette de 26,252 millions de dinars en 2013.
Carthage Cement a vu ses revenus progresser de 247,8% pour atteindre 169,5 millions de dinars contre 48,7 millions de dinars à fin décembre 2013. De même, les charges d'exploitation sont passées de 73,5 millions de dinars à 187 millions de dinars et ce, suite à l'envolée des achats d'approvisionnements consommées qui ont atteint 118,7 millions de dinars contre 31,8 millions de dinars en 2013.
A cet effet, le résultat d'exploitation ressort négatif de 11,6 millions de dinars contre un résultat déficitaire de 14,4 millions de dinars une année auparavant.
Par ailleurs, les charges financières nettes du cimentier sont passées de 11,9 millions de dinars en 2013 à 43,3 millions de dinars au terme de l'exercice écoulé, soit une hausse de 263,5%.
Quant à l'endettement, il affiche à fin 2014 un montant de 318,9 millions de dinars contre 360,7 millions de dinars une année auparavant.
Créances non provisionnées
Selon le rapport des commissaires aux comptes, le solde de la créance sur BINA TRADE (partie liée) a atteint un montant de 19,3 millions de dinars au 31 décembre 2014 (y compris les effets escomptés et non échus). L'encours de la créance BINA TRADE enregistre une augmentation d'un exercice à un autre et l'historique de la créance montre des retards importants par rapport aux délais de règlement contractuels ainsi que des cas fréquents d'impayés.
Par ailleurs, la Société détient une créance sur la société Maghreb Transport (partie liée) de 579.833 dinars et qui demeure non remboursée depuis 2008.
Les commissaires aux comptes soulignent ainsi qu'aucune provision pour dépréciation n'a été constatée par le management au titre de ces créances, s'élevant à un montant total de 19,9 millions de dinars au 31 décembre 2014. Au vu de l'historique de ces créances et des autres informations collectées durant notre audit, nous estimons que ces créances devraient être dépréciées.
(Télécharger les états financiers)
Publié le 02/07/15 13:18
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