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Le déficit budgétaire marocain a atteint 7,6% du Produit Intérieur Brut (PIB), soit 82,4 milliards de dirhams (9,2 milliards de dollars) à fin 2020, contre 3,6% du PIB en 2019, selon les résultats de l'exécution de la Loi de Finances Rectificative de 2020.
Le creusement du déficit a été alimenté par un affaissement des recettes non fiscales de l'ordre de de 16,5 milliards de dirhams (-11,5 milliards pour les financements innovants et -5 milliards pour les recettes et produits de cessions d'actifs en provenance des établissements et entreprises publics). Concernant les recettes fiscales, ils ont augmenté de 13 milliards de dirhams (1,5 milliard de dollars).
Les remboursements des crédits de TVA se sont élevés à 10,4 milliards de dirhams (1,2 milliard de dollars), contre 9,8 milliards (1,1 milliard de dollars) en 2019. S'agissant des dépenses ordinaires, elles ressortent à 232 milliards de dirhams, soit à 97,7% du taux d'exécution par rapport aux prévisions de la loi de Finances rectificative 2020.
Concernant les dépenses d'investissement, les émissions ont atteint 85,9 milliards de dirhams (9,6 milliards de dollars), illustrant une progression de 18,8% par rapport à 2019.
S'agissant du Fonds spécial de la gestion de la pandémie, le document du ministère de l'Economie souligne que 34,6 milliards de dirhams ont été mobilisés et 29,3 milliards dépensés, dont 23 milliards au profit des ménages, 3 milliards pour la mise à niveau du système de santé et 3 milliards en faveur de la Caisse centrale de garantie (CCG).
Myriam Ben Yahia
Publié le 27/01/21 12:20
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