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Le Maroc a délivré dix autorisations d'exercice des activités de transformation et de fabrication, ainsi que de commercialisation et d'exportation, de cannabis et de ses produits à des fins médicales, pharmaceutiques et industrielles à travers l'Agence Nationale de Réglementation des Activités relatives au Cannabis (ANRAC). La structure publique contrôle les étapes de la chaîne de production, de l'importation des semences jusqu'à la commercialisation des produits.
Les autorisations ont été impétrées par des agriculteurs installés dans le périmètre réglementaire, à savoir les provinces d'Al Hoceïma, Chefchaouen et Tounate. Ils peuvent désormais cultiver et produire du cannabis dans le cadre de coopératives agricoles. Le nombre d'autorisations octroyées aux cultivateurs augmentera en fonction de la demande des industriels autorisés à transformer le cannabis.
L'ANRAC poursuit ses études liées aux opportunités présentées par le marché du cannabis afin de " promouvoir la reconversion des agriculteurs de la culture illicite vers une culture licite, durable et génératrice de revenus ", selon un communiqué de l'Agence.
Le Maroc est le premier producteur de haschich, selon l'Organisation des Nations Unies (ONU). Les autorités chérifiennes donnent, à travers son feu vert à la culture du cannabis thérapeutique, l'opportunité aux agriculteurs de la région septentrionale du Rif à intégrer le circuit agricole et industriel. En effet, cette région abrite des dizaines de milliers d'hectares de culture de cannabis, produit de base du haschich marocain.
Mariem Ben Yahia
Publié le 05/10/22 12:22
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