L’Algérie dépose officiellement sa demande d'adhésion aux BRICS

L'Algérie a annoncé le dépôt de sa candidature pour adhérer aux puissances du monde émergent, les BRICS, regroupant le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud.

L'Algérie qui a eu l'opportunité de participer au dernier sommet des économies émergentes, estime que sa trajectoire économique est en ligne avec celle des pays des BRICS, en termes de croissance économique.

Sur les dix dernières années, la Chine, cheffe de file du groupe, affiche une croissance moyenne de 7%, selon la Banque mondiale, contre 6% pour l'inde, 2,8% pour la Russie, 1,4% pour l'Afrique du Sud et 1% pour le Brésil. L'Algérie, quant à elle, a réalisé une croissance annuelle moyenne de 2,2% sur les dix dernières années.

Le quatrième producteur africain de pétrole fait également état d'une amélioration de son Indice de Développement Humain (IDH) qui est passé de 0,57 à 0,75 entre 1990 et 2019, dépassant l'Afrique du Sud et l'Inde qui affichent 0,71 et 0,64 respectivement.

Par ailleurs, l'Algérie peut mettre en exergue son ouverture économique induite par le commerce d'hydrocarbures. Les données de la Banque mondiale soutiennent que la part du commerce extérieur s'établit à 46% du Produit Intérieur Brut (PIB) algérien. Les livraisons algériennes de gaz naturel et de produits pétroliers représentent 94% du volume total des exportations algériennes. Cependant, l'ouverture financière du pays reste restreinte, ne permettant pas d'améliorer le système financier du pays.

Il sied de noter que les pays du BRICS rassemblent un quart de la superficie terrestre, en plus d'avoir une population représentant près de 40% de la population mondiale. Les cinq économies émergentes concentrent 24% du PIB mondial ainsi que 16% du commerce mondial.

Mariem Ben Yahia

Publié le 09/11/22 14:22