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La Banque mondiale a approuvé, le 17 juin, un prêt de 450 millions de dollars au Maroc pour financer un certain nombre de réformes menées par le royaume. Il est question de renforcer l'accès du public aux services financiers et numériques. La manne apportée par l'Institution est la deuxième d'une série de trois financements orientés vers le développement de l'inclusion financière et numérique.
Le programme de financement cherche à approfondir les réformes visant à consolider la résilience financière des ménages et des Micro, Petites et Moyennes Entreprises (MPME), tout en soutenant les mesures politiques du Maroc dans le déploiement du programme de protection sociale du pays.
En détail, il est question de la création d'identifiants numériques pour l'identification facile des impétrants de l'aide sociale mais également de la facilitation des paiements non numéraires dans le cadre des programmes de transfert monétaire. Dans son communiqué, la Banque mondiale souligne que le programme de financement actuel " favorise les solutions de financement innovantes, telles que le financement participatif, un secteur émergent dans lequel le Maroc figure parmi les leaders au Moyen-Orient et en Afrique du Nord ".
Le deuxième prêt octroyé par la Banque mondiale fait suite à une première enveloppe de 500 millions de dollars accordée en juin 2020. Le programme aspire à élargir la disponibilité des services financiers et des infrastructures numériques pour les particuliers et les entreprises et améliorer l'inclusion financière et l'entrepreneuriat numériques. La totalité des prêts soutiendront le Maroc à développer davantage le secteur privé pour favoriser l'accès au financement des entreprises et des jeunes entrepreneurs.
Les efforts du royaume pour assurer une transition digitale réussie de l'administration chérifienne sont portés par l'Institution de Bretton Woods. " Le programme actuel articule la réponse d'urgence du Maroc au COVID-19 en jetant les bases d'un meilleur accès aux services numériques sans papier, avec des réformes transformatrices conçues pour créer des opportunités à long terme ", explique Jesko Hentschel, directeur pays de la Banque mondiale pour le Maghreb.
Mariem Ben Yahia
Publié le 21/06/21 11:45
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