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Concession automobile : Brahim Debbache appelle l'Etat à revoir sa politique fiscale

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Les concessionnaires automobiles sont en train de subir des coûts importants dus au financement des stocks disponibles suite à la chute des ventes, aux coûts des voitures et des containers qui ont été bloqués dans les ports durant la période de confinement qui a duré deux mois.

Contacté par nos soins, le président de la Chambre syndicale des concessionnaires et constructeurs automobiles, Brahim Debbache, fait état de coûts exorbitants causés par le confinement et supportés par les concessionnaires. " Outre le coût de stockage des voitures et des surestaries, les concessionnaires sont en train de subir également des frais financiers supplémentaires suite à l'arrêt de l'activité ", explique M. Debbache tout en indiquant que le chiffre d'affaires des concessionnaires a chuté de plus de 90% pendant les deux mois de confinement.

Il a fait savoir que seulement 117 véhicules ont été immatriculés durant la période de confinement alors qu'en moyenne on enregistre d'habitude entre 4 et 5 mille immatriculations par mois.

Clairement, avec l'arrêt total de l'activité au cours du mois d'avril 2020 -par ricochet la chute des ventes- et un contexte économique difficile marqué particulièrement par un manque de visibilité, la reprise prendra du temps et dépendra de l'évolution de la situation économique et sociale en Tunisie et dans le monde.

Pour faire face à cette situation extrêmement difficile, Brahim Debbache appelle l'Etat à revoir sa politique fiscale. " Environ 50% du prix de la voiture part en taxes ", c'est l'amer constat de M. Debbache, selon qui les recettes de l'Etat accusent de plus en plus une chute en raison de la baisse des ventes à cause de la hausse des prix.

" J'invite les autorités à faire une évaluation sur les 10 dernières années des recettes fiscales provenant du secteur de la concession automobile. Je les invite aussi à coopérer de manière constructive pour trouver les solutions adéquates aux problèmes du secteur qui, in fine, vont se répercuter sur le pouvoir d'achat des citoyens et les recettes fiscales de l'Etat ", a-t-il indiqué.

Alors, la cause est-elle entendue ? La voiture serait une vache à lait pour l'Etat ? pas si simple, affirme Brahim Debbache. Car la hausse des taxes ne fait que baisser les recettes de l'Etat, de surcroît le Tunisien ne serait plus capable d'acheter une voiture.

O.E.O

Publié le 10/06/20 13:25

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