Alliances : Le promoteur renoue avec les bénéfices

Le groupe Alliances récolte les premiers fruits de son plan de restructuration lancé en 2015. Après deux exercices déficitaires, il réalise en 2016 un bénéfice net de 140 millions de dirhams.

Alliances développement immobilier retrouve des couleurs après deux exercices déficitaires. Le groupe a en effet annoncé un bénéfice de 144 millions de dirhams au titre de l'exercice 2016, après des pertes respectives de 900 millions et 1,8 milliard en 2014 et 2015. Bien entendu, ce retour à l'équilibre s'explique par l'effet du plan de restructuration du groupe, qui s'est notamment traduit avec un retour à la normale des chantiers.

C'est dans ce cadre que le promoteur a pu drainer un chiffre d'affaires de 3,5 milliards de dirhams en 2016, contre 944 millions seulement une année auparavant. Par segment, l'activité habitat social et intermédiaire a connu une forte progression en 2016, avec des revenus de 1,8 milliard contre de 516 millions l'année dernière.

Dans le haut standing aussi, le groupe s'en est plutôt bien tiré, avec un chiffre d'affaires de 1,58 milliard, contre 439 millions en 2015. Sur cette seule année 2016, Alliances a donc livré 4240 unités en habitat social et intermédiaire et 610 unités en haut standing. Les revenus dégagés grâce à ces ventes ont permis au promoteur de faire passer son résultat d'exploitation d'un déficit de 1,2 milliard à un gain de 615 millions

Désendettement en marche

Pour ce qui est de l'endettement, axe principal du plan de restructuration du promoteur, des améliorations notables sont aussi à relever. C'est d'abord le cas pour la dette bancaire qui était de 3,43 milliards de dirhams en 2015 et qui a été réduite de moitié.

Désormais, selon Alliances, elle se limite à 1,78 milliard grâce à la signature de 7 protocoles d'accord avec les banques dont 90% sont exécutés. Au niveau de la dette privée, le promoteur annonce la signature de 4 protocoles d'accord pour une réduction d'un milliard sur un montant global de 1,8 milliard.

Cette dette devrait se réduire davantage avec le lancement en décembre dernier de la deuxième phase du plan de restructuration. “À l'issue de l'exécution des protocoles de la phase I et II, la dette privée (en principal) devrait passer de 4,48 milliards au 1er janvier 2015 à près de 1,5 milliard de dirhams courant 2017”, annonce le groupe. Le reliquat de la dette privée post phase I et II fera pour sa part l'objet d'un reprofilage dont les caractéristiques sont déjà signées avec les porteurs des titres.

Publié le 25/06/17 17:02