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Les recettes provenant des exportations algériennes d'hydrocarbures ont chuté de 40% en 2020, pour s'établir à 20 milliards de dollars, légèrement inférieurs aux prévisions qui tablaient sur 20,6 milliards de dollars, selon le rapport annuel établi par le ministère algérien de l'Énergie.
Le recul de la manne pétrolière a été alimenté par une chute de 11% du volume global des exportations d'hydrocarbures, qui a atteint 82,2 millions en Tonnes Équivalent Pétrole (TEP) en 2020. L'affaissement enregistré a également restreint les rentrées du trésor public. En effet, la fiscalité pétrolière ressort en recul de 30% en 2020, comparé aux niveaux de 2019.
Le ministre algérien de l'Énergie, Abdelmadjid Attar, confère la diminution des recettes émanant des exportations d'hydrocarbures à une forte volatilité des prix du pétrole, qui avaient chuté à 41 dollars en septembre 2020, contre 64 dollars à la même période un an plus tôt. Abdelmadjid Attar a également fait part de ces craintes quant aux retombées d'une deuxième vague de la pandémie sur la croissance mondiale et, donc, sur la demande pétrolifère.
Il y a lieu de rappeler que le gaz et le pétrole constituent 96% des exportations algériennes d'hydrocarbures. Néanmoins, un léger rétablissement de la situation peut être entrevu puisque le prix du brut algérien, le Sahara Blend, a augmenté de 17,4% entre novembre et décembre 2020.
Toujours est-il que des interrogations se font entendre quant à l'impact de l'amaigrissement de la rente pétrolière sur le développement de l'Algérie.
Myriam Ben Yahia
Publié le 21/01/21 14:49
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