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En matière de droits des femmes, on cite souvent l'exemple de la Tunisie qui est considérée depuis des décennies comme avant-gardiste en la matière. Plus récemment, les articles 21 et 46 de la nouvelle Constitution consacrent davantage l'égalité et la parité entre les citoyens, indépendamment du genre.
Or, force est de constater que sur le terrain, la position des femmes tunisiennes est loin d'être enviable, et celles-ci accèdent difficilement aux postes de responsabilité malgré leur potentiel de compétences confirmé, notamment, par leur réussite académique (à l'issue de chaque année universitaire, elles représentent environ les 2/3 des diplômés de l'Enseignement Supérieur et figurent en bonne place parmi les lauréats, toutes branches confondues).
A tire indicatif, sur les 82 sociétés cotées à la Bourse de Tunis, on retrouve uniquement 3 femmes dirigeantes de société. Il s'agit de Mesdames Jalila Mezni (LILAS SAH), Lamia Ben Mahmoud (Tunis Ré) et Dalila Bader (Assurances Salim).
Sur ce même échantillon, 6 organes de gouvernance sont présidés par des femmes :
Si l'on s'intéresse à la composition des organes de gouvernance de ces sociétés, seulement 46 sociétés ont au moins une femme au sein de leur Conseil d'Administration, la meilleure note étant attribuée à la société Office Plast qui affiche une réelle parité avec 3 femmes membres de son Conseil d'Administration qui en compte six.
D'un point de vue sectoriel, le secteur bancaire est celui qui affiche une plus grande diversité à l'exception de la BIAT et la BTE (aucune femme ne siège au sein de leur Conseil d'Administration).
Il est également intéressant de constater qu'en la matière, les sociétés relevant du secteur privé affichent une plus grande diversité que celles affiliées au secteur public.
Publié le 05/03/19 09:28
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